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Dérniers Infos TIC & Developpement

Cameroun. Réseaux Sociaux : Paul Biya veut des ministres «Androïdes» Après avoir demandé le 11 février dernier, lors de la 50ème Fête de la Jeunesse, à la jeunesse dite Androïde de son pays, de saisir les opportunités qu’offrent les TIC (Technologie de l’Information et de la Communication), le président Paul Biya prescrit à ses ministres d’être plus présents sur le World Wide Web.
6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 07:48

Dans un monde en proie aux inquiétudes du réchauffement, la journée commémorative est plus qu’un symbole

 

© www.ecoden.fr
"Sauvons les arbres"

La Journée mondiale de l'environnement se célèbre ce vendredi 5 juin. Elle avait été initiée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1972 afin de marquer l'ouverture de la Conférence de Stockholm sur l'environnement humain. L'objectif d’une telle commémoration est de donner un visage humain aux problèmes environnementaux; amener les peuples à devenir les agents actifs du développement durable et équitable; promouvoir la compréhension du fait que les communautés sont incontournables dans les changements d'attitudes en ce qui concerne les problèmes environnementaux et enfin défendre le partenariat qui assurera à toutes les nations et les peuples d'apprécier un futur plus sûr et plus prospère. Le thème choisi cette année est "Votre planète a besoin de vous -unis contre le changement climatique ". Il reflète l'urgence pour les nations de s'entendre sur un nouvel accord à la réunion de Copenhague sur la convention sur les changements climatiques, ainsi que les liens avec la lutte contre la pauvreté et l'amélioration de la gestion des forêts.

En effet de plus en plus de sons d’alarme se soulèvent de part et d’autre pour relever l’urgence qu’il y a à prendre conscience des conséquences de l’activité humaine sur notre environnement. Dans un dernier rapport intitulé L'impact humain du changement climatique - anatomie d'une crise silencieuse un groupe de travail dénommé le Global Humanitarian Forum que dirige Koffi Annan l’ancien secrétaire général de l’ONU, les conséquences du changement climatique représentent aujourd'hui plus de 300.000 décès dans le monde chaque année, l'équivalent d'un tsunami chaque année et en 2030, Ce nombre devrait passer à un demi-million de personnes par an. Cette prévision vient s’ajouter à celle plus inquiétante encore du documentaire ‘une vérité qui dérange de Al Gore, ancien vice président des états unis sous Bill Clinton. De toute évidence les questions d’environnement sont au cœur des questions de développement.

 

© www.alliance-technologies.net

Au Cameroun où l’on se joindra à la communauté internationale pour la célébration de cette journée, la réponse aux problèmes d’environnement s’inscrit dans une double perspective sous régionale et interne. Sur le plan sous régional, le Cameroun a signé de nombreuses conventions. On retrouve le Traité relatif à la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale. Il a pour but de mettre en place un cadre juridique global qui doit régir et consolider la coopération sous-régionale dans le domaine de la conservation et de la gestion durable des écosystèmes forestiers. Il engage les pays signataires à inscrire dans leurs priorités nationales, la conservation et la gestion durable des forêts ainsi que la protection de l’environnement, et à développer le partenariat avec la communauté internationale, dans le but de mobiliser les ressources nécessaires pour le financement des engagements.

Il y a ensuite la déclaration de Yaoundé. Elle comporte entre autre l’adoption des politiques nationales harmonisées en matière de forêts, l’accélération de la mise en place des instruments d’aménagement, notamment des systèmes de certification harmonisés, reconnus internationalement, agréés par les États, ainsi que le développement des ressources humaines pour leur mise en œuvre;
le renforcement des actions visant à accroître la participation active des populations rurales dans la planification et la gestion durable des écosystèmes et la création des espaces suffisants pour leur développement économique, social et culturel; la mise en place des mécanismes durables de financement du développement forestier à partir des revenus générés par l’activité forestière ; l'implication des opérateurs économiques dans le processus de gestion durable et de conservation des écosystèmes forestiers; l'accélération du processus de création des Aires Protégées transfrontalières et le renforcement de la gestion durable des Aires protégées existantes. Et enfin nous avons l’accord commun de gestion et de protection forestière et le plan de convergence.


 

© www.cites.org
Logo WWF

Au plan interne les politiques des questions environnementales sont conjointement menés par l’administration publique et les ONG. Pour ce qui est de l’administration publique, on peut citer le Ministère des Forêts et de la Faune en charge de la gestion des questions forestières et de la préservation des espèces ; le Ministère de l'Environnement et de la Protection de la Nature en charge de toutes les questions relatives aux problèmes environnementaux ; le Ministère de l'Energie et de l'Eau dont le rôle est l'élaboration des plans et stratégies gouvernementales en matière d'alimentation en énergie et en eau. Au rang des ONG on retrouve des organismes tant nationaux que nationaux parmi lesquelles le fonds mondial pour la nature et bien d’autres.
Malgré toutes ces structures et toutes ces institutions les problèmes environnementaux continuent de préoccuper le quotidien de bon nombre de camerounais. Nombreux sont en effet ceux qui souffrent d’accès à l’eau potable, à un logement décent et bien d’autre, dans un environnement ou la survie est le mot d’ordre, les questions environnementales semblent malgré tout reléguées au second plan.

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 07:46
Quelques avis recueillis à Yaoundé!

 

Jdc a baladé son micro dans les rues de Yaoundé, voici quelques définitions de cette notion!

 

© Journalducameroun.com
Eugène Messina, Journaliste

Il faut planter des arbres
Le développement durable est un concept savant, globalisant, qui veut à mon avis étendre les préoccupations qu’il y a à tenir compte d’un certain nombre de facteurs, quand on s’engage sur le champ du développement. Si on prend par exemple un domaine comme l’exploitation forestière; alors appliqué à ce domaine, le concept de développement durable voudrait simplement dire qu’en même temps qu’on abat des arbres, en même temps on devrait réfléchir sur la préservation de l’écosystème et de l’équilibre du monde en termes de production, notamment de l’oxygène parce que c’est essentiellement à ça que la forêt est destinée. Dès lors qu’il y a une trop vaste déforestation, c'est-à-dire une déforestation déraisonnée, il y a donc des préoccupations qui commencent à être soulevées d’où la nécessité d’exploiter de façon raisonnable quitte à ce qu’en même temps qu’on abat, qu’on songe à planter des arbres qui vont continuer à maintenir un certain équilibre et à fournir à l’humanité l’oxygène dont elle a besoin.

 

© Journalducameroun.com
Rosine Besseng, Animatrice

Préserver tout ce qu’on retrouve dans l’environnement
Le développement durable pour moi c’est le fait de préserver l’environnement avec tout ce qu’on y retrouve à savoir l’espèce animale, l’espèce humaine, la faune, la flore. Préserver l’air, éviter de polluer l’air, éviter de tuer des animaux sauf en cas de nécessité pour les besoins d’alimentation des êtres humains supérieurs, c’est important de le préciser. Préserver la couche d’ozone afin d’éviter la pénétration violente des rayons ultra violets. De façon générale en tout cas, pour moi, le développement durable c’est le fait de préserver l’environnement et tout ce qu’on y retrouve.

 

© Journalducameroun.com
Darin’s Le Negro, Artiste musicien

Il faut éviter de polluer l’air
Par rapport à l’environnement, le développement durable c’est protéger l’environnement, et éviter de l’assaillir. Dans tous les cas, que ce soit en ville ou au village, tout le monde doit préserver son environnement pour que ça puisse durer. Eviter de polluer l’air, ne pas trop brûler les arbres, ne pas trop les couper non plus. Mais plutôt pratiquer le reboisement. Tout ceci freine le réchauffement climatique dont nous sommes en train de faire face à l’heure actuelle.

 

Il faut préserver l’espèce vivante
Pour moi, le développement durable réside beaucoup plus dans le reboisement. Le fait de planter des arbres au quotidien permet de protéger la nature. Il faut également protéger les espèces. Ne pas tuer les animaux. Bref garder la nature si possible comme avant, à l’état primaire avec beaucoup de plantes.
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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 07:43

C’est sous ce signe que se célèbre la journée internationale de l’environnement

 

Lancée en 1972 à la suite d’une assemblée générale des Nations Unies, la journée internationale de l’environnement se célèbre tous les 5 du mois de juin. Cette année, l’évènement est placé sous le thème Votre planète a besoin de vous. Unissons-nous contre le changement climatique. En choisissant ce thème, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) met en exergue les problèmes majeurs environnementaux et souhaite sensibiliser les populations au développement durable et équitable qui a pour objectif de pousser les différentes communautés à travailler ensemble pour lutter contre toute forme de pollutions et assurer ainsi à l’ensemble de la planète un avenir sain. Il espère ainsi développer une prise de conscience réelle et surtout que les communautés agissent.

Au Cameroun, des initiatives allant dans le sens de la protection de l’environnement sont prises depuis des années. Outre la mise sur pied d’un ministère en charge de l’environnement et de la protection de la nature, l’on a assisté en 1996 à l’adoption par l’assemblée nationale de la loi n° 96/12 du 05 aout 1996 portant loi-cadre relative à la gestion de l’environnement. Cette loi fixe le cadre juridique général de la gestion de l’environnement. L’article 2 de cette loi-cadre et précise d’ailleurs que (1) l’environnement constitue en République du Cameroun un patrimoine commun de la nation. Il est une partie intégrante du patrimoine universel. (2) Sa protection et la gestion rationnelle des ressources qu’il offre à la vie humaine sont d’intérêt général. Celles-ci visent en particulier la géosphère, l’hydrosphère, l’atmosphère, leur contenu matériel et immatériel, ainsi que les aspects sociaux et culturels qu’ils comprennent. En plus de ce cadre légal, l’Etat a lancé plusieurs campagnes de reboisement dans les régions septentrionales du pays pour lutter contre l’avancée du désert. La plus célèbre de ces initiatives est connue sous l’appellation opération sahel vert.

 

© www.alliance-technologies.net
Afin de suppléer l’Etat dans cette action de protection de l’environnement, de nombreuses associations et ONGs ont vu le jour au Cameroun. La célébration de la journée internationale de l’environnement est d’ailleurs l’occasion de voir défiler une kyrielle d’associations dont très peu seulement mênent des actions sur le terrain. De nombreuses personnes ont d’ailleurs emprunté ce circuit pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la protection de l’environnement. Certaines associations n’ont d’existence que le 05 juin de chaque année, question certainement d’engranger les retombées des fonds alloués par les pouvoirs publics dans l’organisation de l’évènement.

L’amateurisme et l’absence d’actions concertées des différents acteurs engagés dans la protection de l’environnement sont autant de freins dans la protection efficace de l’environnement au Cameroun. L’appel à l’unité des forces dans la protection de l’environnement est une véritable aubaine, car l’heure est venue de laisser les individualismes et prendre part à une dynamique communautaire. Des gestes simples pour protéger l'environnement!
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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 07:22

Nombre d’accords internationaux, arsenal institutionnel, mais le défi demeure!

 

© G. Nicolet / Bios
Écoliers observant la forêt tropicale de Korup, au Cameroun.

Dans bon nombre de discours politiques au Cameroun, on évoque de plus en plus le concept de développement durable. De fait le pays est intégré à de nombreux accords sous régionaux et internationaux, de même qu’il possède un arsenal d’instruments institutionnels. Pourtant de nombreux défis demeurent. Pour cela de nombreux points méritent encore d’être pris en considération. Les experts pensent que pour un véritable développement durable au Cameroun, il est urgent de résoudre le problème de l’accès à l’eau potable de plus de 60% des populations du pays. Les chiffres et la vie de tous les jours le prouvent, l’environnement local est en constante dégradation. Au Cameroun comme dans la majeure partie des pays sous-développés, la pollution des eaux entraîne chaque année de nombreux décès consécutifs aux maladies diarrhéiques et le nombre de décès liés au paludisme et à l’hygiène de l’environnement bien qu’en recul reste quand même important. D’un autre coté, Le Cameroun connaît une crise énergétique sérieuse, doublée de nombreuses autres

Les activités économiques et la lutte continuelle pour la croissance ont poussé à des prélèvements parfois trop abusifs sur la faune, la flore et ont conduit à une dégradation de l’environnement qui est aujourd’hui fragilisé du fait des déchets et de la pollution des éléments de cet environnement (eaux, air, couvert végétal, sols, etc.). Ces actions ont conduit à des ennuis de santé, et posent également le problème de la préservation voire de la régénération de l’écosystème et de la limitation des ressources qui ne peuvent plus répondre aux besoins d’une population sans cesse croissante. Il se pose alors l’urgence de réconcilier croissance économique et protection de l’environnement. La question est de savoir comment faire pour répondre aux besoins actuels sans mettre en péril les générations futures.

 

© Journalducameroun.com
Chutes de la Lobé, Cameroun

Le débat sur le développement durable (DD) se pose aujourd’hui pour les uns en termes de réduction du gaspillage pour ramener l’utilisation des ressources naturelles à un niveau acceptable sans pour autant que cela porte atteinte à la nécessité de répondre aux besoins primordiaux des populations. Pour les autres, il est question de réguler des prélèvements opérés dans une logique de survie. Compte tenu de ces positions, les pays signataires de la convention de Rio sont regroupés en deux, voire trois catégories. Malgré les efforts que présentent les politiques au Cameroun, les experts s’accordent à dire que des efforts sont encore à faire dans la prise en compte de manière intégrée des aspects économiques, sociaux et écologiques du développement.

Le Cameroun est certes confronté aujourd’hui à de nombreux défis parmi lesquels les problèmes d’ordre énergétique, de santé, d’éducation, de déforestation et de désertification, de concurrence au niveau des échanges sur le marché mondial. Ainsi, la prise en compte du développement dans sa dimension durable se pose en termes de défi, c’est un très grand défi pour le continent. Malheureusement, il demeure constant que le pays tarde à s’engager résolument dans ce sens.

De plus en plus, le Développement Durable fait appel à un engagement politique suivi des engagements pris (mise en place de système de mesures des performances, par exemple dans les actions de reboisement, de régénération des sols). Et le succès d’une telle entreprise ne peut se faire qu’avec l’apport de tous. Certaines études on préconisé que soit mené une réelle réflexion au niveau national sur les enjeux du développement pouvant déboucher sur une stratégie nationale de développement durable et un partenariat Etat-ONG-populations car, la participation des populations directement touchées par les méfaits liés à notre environnement est ici un gage de succès. Il ne servira à rien de signer des accords sans réfléchir aux enjeux qui y sont liés au niveau national et leur trouver des réponses adaptées.

 

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 07:13

Le Messager (Douala)



La bauxite devant le pétrole !

Le ministre des Mines souhaite également que cette alumine soit transformée à son tour en aluminium dans la prochaine étape. Ce qui permettrait de renforcer la production nationale d'aluminium, dont la canadienne Alcan, par le truchement de la société Alucam, en est le leader au Cameroun, en utilisant de la bauxite provenant de l'extérieur. Aucune société n'ayant encore pu, malgré les convoitises chinoises et indiennes, décrocher le contrat d'exploitation des réserves de bauxite camerounaises, " parce qu'elles sont situées à plus de 800 Km des installations d'un potentiel port en eaux profondes, nécessaire pour l'évacuation du minerai de son site d'exploitation ", expliquait le ministre des Mines, dans un communiqué publié dans Cameroon tribune en avril 2007.


Pourtant, c'est depuis plus de six décennies, renseigne ce communiqué, que la bauxite a été découverte au Cameroun. Après ceux de Mini Martap et Ngaoundal, il y a les gisements de Fongo Tongo dans la région de l'Ouest avec un potentiel de 46 millions de tonnes et de Banguem, dans la région du Sud-Ouest, avec des réserves estimées à 19 millions de tonnes. Ces quatre gisements font du Cameroun la 6ème réserve mondiale de bauxite. Et la mise en valeur de cette manne, selon les économistes, contribuerait à classer ce minerai devant le pétrole, première source de revenus la plus importante du pays actuellement. Cameroun alumina Limited réussira-t-elle à transformer le rêve en réalité
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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 07:12

Le ministre Ndanga Ndinga confirme c la découverte à l'Est du plus grand gisement du monde.Contrairement à certaines informations lequel accord attribue rait seulement 20% des retombées de cette manne diamantifère au Cameroun, le ministre Ndanga Ndinga affirme que l'exploitation de ces gisements de diamant n'est pas encore à l'ordre du jour.

 

Le ministre Ndanga Ndinga confirme cependant la découverte à l'Est du plus grand gisement du monde.Question adressée hier à un journaliste au ministre des Mines, Badel Ndanga Ndinga : "monsieur le ministre, certains journaux internationaux et nationaux, se faisant l'écho d'un article paru dans un journal coréen, ont annoncé que le plus grand gisement de diamant du monde a été découvert au Cameroun, notamment dans la zone de Mobilong, dans la région de l'Est. Vous confirmez cette information?" Réponse : "C'est effectivement ce qui a été annoncé par la société C&K Mining, bénéficiaire d'un permis d'exploration dans cette zone depuis 2007. Mais il ya aussi eu de l'intoxication dans la presse à ce sujet. C&K Mining n'est pas en phase d'exploitation comme il a été dit. Ils ont en phase d'exploration. Et entre l'exploration et l'exploitation effective, il ya encore du chemin à faire.

 

L'exploitation est autorisée par un décret du président de la République. Et je dois préciser que la phase d'exploration actuelle se fait entièrement aux frais de cette entreprise coréenne, à ses risques et périls, parce qu'au bout du compte, on peut souvent ne rien trouver".
Autre question : "monsieur le ministre, vous semblez ne pas accorder beaucoup de crédit à l'annonce faite par la société coréenne qui a faite cette découverte… " Réponse : "Je n'ai pas les éléments de contradiction pour ne pas accorder du crédit à l'annonce de cette découverte. Les recherches ont été faites par les plus grands géologues du monde. Mais je ne peux rien confirmer". Cet éclairage de Badel Ndanga Ndinga hier à l'occasion de la cérémonie d'ouverture du tout premeir forum minier du Cameroun organisé avec le concours de la Banque mondiale, bien qu'il soit tinté de prudence, révèle néanmoins deux principales constantes.

 

Diamantifères
D'abord, un très important gisement de diamant a été découvert à Mobilong par la société coréenne C&K Mining. Selon le site internet liguidelondonien.net qui a repris cette information ayant déjà fait le tour du monde, il "s'agit d'un gisement d'une valeur de 500 milliards de Fcfa", soit près du quart du budget du Cameroun pour l'exercice 2009. A en croire ce site qui cite le journal Korean Times basé à Séoul, la découverte a été faite par "une équipe de géologues dirigés par le professeur Kim Won-Sa, un éminent scientiste de la Chungnam University. [Et] les réserves diamantifères [ainsi découvertes] dans les petites localités de Mobilong et Limokoali non loin de Yokadouma [sont] estimées à 736 millions de carats, soit 5 fois la production annuelle mondiale" du moment. Cela signifie que des pays comme la Rdc et la Centrafrique, mondialement considérés comme de véritables catastrophes écologiques à cause de leurs innombrables richesses diamantifères, sont désormais de petits poucets à côté du Cameroun.

 

Ensuite, contrairement à certaines informations parues dans la presse locale et sur internet, et qui indiquent qu'un accord de partage de ces richesses a déjà été signé entre Camerounais et Coréens, lequel accord attribue rait seulement 20% des retombées de cette manne diamantifère au Cameroun, le ministre Ndanga Ndinga affirme que l'exploitation de ces gisements de diamant n'est pas encore à l'ordre du jour. "Un seul permis d'exploitation minière a été délivré au Cameroun à ce jour. C'est celui de Geovic Cameroun, qui va exploiter le nickel et le cobalt à Lomié", insiste le ministre.

 

De ce point de vue, un responsable de ce département ministériel fait d'ailleurs remarquer que le Cameroun n'a pas encore adhéré au Processus de Kimberly, préalable théoriquement incontournable pour toute exploitation licite du diamant dans le monde. Et qui vise à assurer la traçabilité des diamants qui circulent sur les places commerciales mondiales, afin d'empêcher que les retombées de ces pierres précieuses ne servent à financer des guerres sur la planète.

 

 

 

Source: Mutations
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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 07:06
Le don a été remis hier par l’ambassade du Japon
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Yaoundé le 3 juin 2009, un technicien de la Crtv teste le matériel reçu
L’ambassade du Japon au Cameroun a remis à la Crtv un don de matériel numérique audio d’une valeur de 4 milliards 464 millions de F cfa. 
La réception dudit matériel a eu lieu hier, 4 juin 2009, à la maison de la radio au quartier à Nlongkak, à Yaoundé. Ce don s’inscrit dans le cadre du projet de réhabilitation de la radio diffusion pour l’éducation et la promotion des égalités. Le matériel reçu par la Crtv est constitué, entre autres, d’une console numérique, de quatre émetteurs de 10 kilowatts chacun, deux lecteurs Cd, deux graveurs, d’un générateur d’effets multiples de coloration d’antenne et d’un émetteur compresseur. Le matériel sera distribué aux stations régionales de la Crtv dans les villes de Maroua, Ngaoundéré, Ebolowa et Yaoundé.
«Même en panne, la console peut assurer le service minimum en faisant fonctionner les micros 1 et 2 sans que l’auditoire ne constate le désagrément. Nous avons des installations téléphoniques où il est possible pour le présentateur de recevoir un correspondant sans avoir un téléphone», s’est réjouit Daniel Bvouma Bokally, chef de service adjoint de la basse fréquence radio au poste national. La cérémonie de remise de don était présidée par Jean Pierre Biyiti bi Essam, ministre de la Communication et Pca de la Crtv.
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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 07:03
Les prestataires de service peuvent désormais soumissionner des commandes publiques via le site web de l’Armp. 
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Yaoundé le 04 juin 2009. Palais des Congrès. Jean Jacques Ndoudoumou, Dg de lArmp, présente le projet Primo.
L’atelier de révision du code des marchés publics organisé par l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) s’est achevé hier, 04 juin 2009, à Yaoundé.

 
Pendant trois jours, les experts des différentes administrations publiques, les organisations de la société civile, les entrepreneurs et les partenaires au développement ont discuté sur une refonte du code des marchés publics en vigueur au Cameroun depuis septembre 2004. Parmi les innovations majeures proposées, le projet de dématérialisation des documents et des procédures de marchés publics dénommé Projet Primo. Un projet officiellement lancé hier par le Premier ministre, Ephraïm Inoni, à l’occasion de la cérémonie de clôture de cet atelier.
Selon le directeur général de l’Armp, Jean Jacques Ndoudoumou, le projet Primo permettra aux prestataires de service de soumissionner les commandes publiques ou encore de consulter l’ensemble des appels d’offres programmés par chaque administration, tout au long de l’année, sur le site web primo.armp.cm. Pour l’Armp, c’est un engagement de la réforme de l’Etat qui se situe entre deux priorités, à savoir la modernisation de l’administration et la lutte contre la corruption : « L’informatisation vise à améliorer l’efficacité de la gestion des marchés de l’État, la performance, la transparence et la crédibilité du système des marchés publics à travers l’utilisation des Tic», explique Jean Claude Eloundou Biloa, chef de la division informatique de l’Armp.
Présentant ce site web, Jean Jacques Ndoudoumou a expliqué que la liste des sociétés provisoirement ou définitivement exclues des marchés publics ainsi que la liste des consultations lancées par l’ensemble des maîtres d’ouvrages ou maîtres d’ouvrages délégués, entre autres, y seront disponibles. Mais pour avoir accès à toutes ces données sur le web, les internautes devront acheter une ArmpCard. Cette carte pourra également servir de porte monnaie électronique exclusivement pour l’achat en ligne des différents documents proposés par l’Armp. Une mesure saluée par le Pm. Pour lui, « il faut mieux gérer l’évolution pour ne pas subir la révolution ». Il a par ailleurs demandé au Dg de l’Armp de lui transmettre, dans les brefs délais, les autres innovations proposées par les experts au cours de cet atelier.
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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 06:41

A: Badel Ndinga Ndanga
Ministre de l'Indusrie, des Mines et du Développement technologique

Monsieur le Ministre,

La population camerounaise est au courant de la découverte d'une réserve de diamants estimée à environ 736.000.000 carats dans les localités de Mobilong et Limokoali près de Yokadouma dans la région Est. Cette découverte offre au Cameroun, non seulement la possibilité d'être un chef de file en tant que producteur de diamant, mais rehausse également ses perspectives de redressement économique. Toutefois, la population du Cameroun est attristée par les nouvelles entourant les conditions de cette découverte:

  1. Tout d'abord, il est impossible d'imaginer que la découverte soit internationalement attribuée au chercheur Kim Won-sa, après que celui-ci ait passé seulement DEUX semaines au Cameroun. La logique voudrait qu'il ait reçu des tuyaux de la part de villageois de la région ou d'un scientifique camerounais. Alors, pourquoi le Cameroun lui laisse-t-il la reconnaissance internationale pour la découverte?

  2. Deuxièmement, l'exploitation des mines est censée débuter en 2009, la Corée embauchant SEULEMENT 4000 personnes au Cameroun et envoyant le matériau brut en Corée pour traitement. Les revenus de l'exploitation iraient à 80% à la Corée et à 20% au Cameroun. Pourquoi nous laisser duper en plein jour alors que nous avons le pouvoir de dicter la façon dont nos ressources naturelles devraient être utilisées? Pourquoi laissons-nous 80% du pactole à la Corée juste parce qu'un scientifique est venu au Cameroun pour deux semaines et que la trouvaille lui est prétendument attribuée? Pourquoi laisser à la Corée le soin du financement de la mine estimé à environ 500 milliards de Francs CFA pour les 25 prochaines années? Ne pourrions-nous pas financer nous-même l'opération ou encore contracter un prêt sachant que le rendement surpasserait largement l'investissement? Notre avenir nous laisse-t-il si indifférents que nous en laissions la gestion à la Corée?

  3. Troisièmement, il est de notoriété publique qu'en Egypte, en Arabie Saoudite et dans tous les autres pays producteurs de richesses naturelles la plus grande part revient toujours au pays d'origine. A titre d'exemple, si un archéologue venait à faire une découverte se rapportant à l'Egypte ancienne il ne pourrait pas s'accaparer la trouvaille, sans l'autorisation expresse du gouvernement égyptien. Dans la plupart des cas, les découvertes faites en Egypte, DEMEURENT en Egypte et profitent au tourisme local en attirant des visiteurs du monde entier. En Arabie Saoudite, le pétrole brut n'est pas expédié aux États-Unis pour y être produit. Il est plutôt raffiné et transformé localement. Ce qui crée par la même occasion des emplois et des possibilités de transfert de technologies et forme des autotochtones à maîtrise de l'art du traitement du pétrole. Savez-vous ce qui s'est passé juste après la découverte du pétrole en Arabie Saoudite? Le gouvernement a engagé des scientifiques et a exigé que chaque équipe scientifique comprenne un Saoudite. Quand il n'y avait pas assez de Saoudis pour remplir ces rôles, de jeunes étudiants ont été envoyés en formation dans les pays industrialisés et à la fin de leur formation, ils ont été récompensés par des postes de responsabilités dans leur patrie. Cette pratique a permis à l'Arabie Saoudite non seulement d'être un producteur de pétrole brut mais aussi de disposer de spécialistes dans l'art de la production et de l'exploitation du pétrole. Pourquoi ne pas suivre de tels exemples? Avec un gisement équivalent à cinq fois la production mondiale, pourquoi laisser la Corée profiter de nos ressources et nous contenter de 4.000 emplois créés et 20% des bénéfices?

  4. Monsieur le Ministre, au vu des lamentables termes d'exploitation de la nouvelle découverte minière dans la région orientale, voici quelques EXIGENCES du peuple camerounais à l'endroit de son gouvernement:

    1. Le peuple camerounais, exige que les diamants trouvés au Cameroun soient EXPLOITÉS au Cameroun. Le peuple camerounais ne peut pas se contenter de SEULEMENT 4000 emplois, qui seraient du reste des emplois non-qualifiés à caractére artisanal alors que la perspective de la transformation de l'ensemble de la société et la création d'une puissance économique de classe moyenne pointe à l'horizon.

    2. Le peuple camerounais, exige que le gouvernement supporte les charges financières liées à ce site afin d'obtenir un retour maximum sur investissement. Nous refusons la gestion par la Corée de l'aspect financier du site, parce que ce seul fait lui donne le pouvoir de contrôler l'embauche, les décisions prises ainsi que l'estimation exacte de la production et des recettes. Nous sommes loin d'être parfaits, néanmoins, nous voulons que nos ressources soient utilisées par nous-mêmes et non par un pays étranger dont le seul but est l'exploitation.

    3. Nous exigeons que le gouvernement s'attele à la formation de citoyens camerounais dans l'industrie du diamant afin de préparer son peuple à prendre le plein contrôle de sa production, de sa fabrication et de son exportation dans un proche avenir. En laisser la charge à la Corée ne profitera qu'au gouvernement coréen et non à nous, camerounais. Les 20% que le Cameroun est censé percevoir de l'exploitation de ces mines ne seront jamais en mesure d'améliorer l'économie camerounaise et encore moins de lui forger une place dans le monde industriel.

    4. Le Cameroun devrait avoir 80% des bénéfices et non 20%. Le contraire serait non seulement une insulte à l'intelligence de TOUS les Camerounais, mais à l'ensemble du continent africain. Il n'y a pas si longtemps que la Corée et le Cameroun étaient considérés comme des pays aux conditions de vie similaires. Alors pourquoi laisser une économie en croissance comme la Corée dicter notre avenir? Allons-nous de l'avant ou à reculons? Les récents événements en Amérique sont la preuve que le changement n'est pas gratuit mais qu'il faille se battre pour l'obtenir. Nous devions dicter ce changement, pas le subir.

    Monsieur le ministre, si rien n'est fait dans le sens de ces exigences, le pays tout entier se lèvera et exigera le changement. Nous allons mener une cyber-guerre qui exposera la négligence et la corruption d'un gouvernement qui se contente de miettes tombant de la table quand il peut disposer de la totalité du repas. Nous le ferons avec avec véhémence et persistance. Nous le ferons avec défi et indignation. Nous le ferons avec courage et bravoure. Nous le ferons parce que nous savons, qu'il est temps pour l'Afrique, de commencer à se diriger par elle-même, qu'il est temps pour l'Afrique de commencer à élaborer son propre avenir, qu'il est temps pour l'Afrique de se réveiller de l'exploitation coloniale et d'imposer son influence dans le monde, qu'il est enfin temps pour l'Afrique, de reconnaître que, YES WE CAN.

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 07:12
gence de Presse Sénégalaise (Dakar)

Guimba Konaté représentait le ministre à la journée mondiale des télécommunications célébrée, avec retard, à l'Ecole supérieure multinationale des télécommunications à Dakar.

La Journée mondiale des télécommunications célébrée le 17 mai, est consacrée cette année à la protection des enfants dans le cyber-espace.

"Une politique d'information en direction des parents, des éducateurs et de tous ceux qui ont un rapport avec les enfants, va être déroulée pour les informer des dangers qu'il y a sur Internet", a souligné l'ingénieur en télécommunications.

Ainsi, des applications seront développées suite à cette première phase avec la mise à disposition de CD, de sites web dans lesquelles ces informations vont circuler en plus des innovations technologiques comme le contrôle parental pour empêcher aux enfants d'accéder à certains sites, a-t-il poursuivi.

En effet, à propos des dispositions de la loi en matière de cyber-espace, le conseiller technique du ministre a souligné qu'au Sénégal, il n'y a plus de vide juridique en raison du "parachèvement de l'arsenal juridique avec des lois adoptées relatives à la société de l'information".


Une loi générale remet en place véritablement tous les problèmes causés par les technologies de l'information et de la communication avec de nouvelles peines, de nouveaux délits liés à l'utilisation d'Internet, a relevé M. Konaté, ajoutant que du "côté juridique, le Sénégal est vraiment à l'aise dans ce domaine".

Toutefois, il reste la formation des juristes qui se fait progressivement à travers l'Agence de l'Informatique de l'Etat (ADIE) avec des séminaires d'information faits en direction des membres de la famille judiciaire.

Il y aussi d'autres formations menées à l'intention des hommes de loi, des élus et du grand public pour que tout le monde soit au diapason des nouvelles dispositions législatives, a assuré le représentant du ministre de tutelle.

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