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Dérniers Infos TIC & Developpement

Cameroun. Réseaux Sociaux : Paul Biya veut des ministres «Androïdes» Après avoir demandé le 11 février dernier, lors de la 50ème Fête de la Jeunesse, à la jeunesse dite Androïde de son pays, de saisir les opportunités qu’offrent les TIC (Technologie de l’Information et de la Communication), le président Paul Biya prescrit à ses ministres d’être plus présents sur le World Wide Web.
13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 18:58
Le ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Jean-Pierrre Biyiti bi Essam, a récemment rendu visite, à Yaoundé, au centre de traitement de données numériques du projet e-post. Ce chantier, également appelé «data center du projet de numérisation de la poste», est actuellement réalisé à 90%. Après la construction de l’édifice, les techniciens sont en train d’installer les équipements de maintenance, vidéosurveillance, call center, etc. Sur les 420 tonnes de matériel prévu par le projet, 44 tonnes ont déjà été installées. Une fois terminé, le centre de traitement va gérer l’interconnexion des 234 bureaux de postes, notamment le sous-réseau à fibre optique et le sous-réseau à liaisons par satellite. Selon le ministre des Postes et Télécommunications, le chantier devrait être terminé au premier trimestre de l’année 2013. En attendant, a-t-il indiqué, «certains agents de la poste sont en Chine, dans le cadre de la formation». Le projet e-post a bénéficié d’un prêt de 32 milliards de francs CFA (60 millions de dollars) du gouvernement chinois.
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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 18:54
Le Premier ministre, Philemon Yang, a créé le 6 août 2012 un programme économique d’aménagement du territoire pour la promotion des entreprises de moyenne et grande importance dans le secteur rural au Cameroun. Le décret portant organisation et fonctionnement de ce programme baptisé «le Programme agropoles» a été publié par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune dans son édition du 10 août 2012. Placé sous l’autorité du ministre en charge de la Planification et de l’Aménagement du territoire, le Programme agropoles «vise le soutien et la mise en cohérence, en étroite collaboration et parfaite synergie, des interventions des ministères sectoriels, des institutions publiques et privées concernées par la promotion des entreprises agro-syvio–pastorales de moyenne et de grande importance sur l’étendue du territoire». Il est chargé de la recherche et de la mobilisation des ressources internes et externes nécessaires à la mise en œuvre efficiente et efficace des agropoles. Il est également chargé de l’identification et de l’aménagement des bassins de production par le développement d’infrastructures socio-économiques d’accompagnement dans ces sites. Le Programme agropoles va apporter un appui à la formulation, au financement et à la gestion durable des projets agropoles porteurs de croissance. Le Programme agropoles comprend des organes d’exécution et un organe de délibération. Le Comité national d’orientation et de pilotage, en abrégé CNOP, est l’organe qui définit et oriente au niveau national, la politique générale de mise en œuvre du programme. Ses membres sont constitués des secrétaires généraux des ministères sectoriels. En ce qui concerne les organes d’exécution, au niveau national, il y a une unité de coordination du programme placée sous la supervision du secrétaire général du ministère en charge de la Planification et de l’Aménagement du territoire et sous l’autorité d’un coordonateur national. C’est celui-ci qui élabore le programme d’actions et le plan de travail annuel du Programme agropoles. Il peut également avoir une unité régionale de coordination du programme piloté par le délégué régional du ministère chargé de la Planification et de l’Aménagement du territoire. B-O.D.
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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 18:49
Pour le renforcement des capacités des organisations africaines, l’Observateurs des Droits de l’Homme (ODH) et A2D Conseil, en partenariat technique avec Kiva Carbon, organisent pour la sous-région Afrique centrale un séminaire sur la Responsabilité Sociétale. Cette formation aura pour thème Norme ISO 26000, outil de la Responsabilité Sociétale des Entreprises et des Organisations et aura lieu du 10 au 12 octobre 2012 à Kribi au Cameroun. Elle sera animée par Thierry Téné. D’après Thierry Mekinda, président exécutif de l’ODH «Aujourd’hui l’on ne saurait parler de croissance et de développement durable sans implémenter la RSE dans nos entreprises et organisations. La RSE doit être au centre des politiques des entreprises et des organisations pour garantir la croissance gage d’un développement avec les autres continents dans le respect de la dignité humaine »
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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 18:40
Après une réunion, le 6 août 2012, entre les opérateurs de téléphonie, le régulateur des télécommunications et le ministre des Postes et Télécommunications, est apparue la nécessité d’améliorer la qualité des prestations du secteur, en commençant par bien informer les consommateurs. Au cours de la rencontre, les compagnies de télécommunications ont reconnu que la qualité de leurs services a considérablement baissé. On attend toujours les résultats des études effectuées en mai 2012 sur la qualité du réseau. D’éventuelles sanctions de l'Agence de régulation des télécommunications pèsent actuellement sur MTN Cameroun et Orange Cameroun, mais elles ont été différées à cause de la contestation des deux opérateurs. Parmi les problèmes généraux recensés dans le secteur des télécommunications, on cite la vétusté de nombre d’équipements arrivés en fin de cycle, le vol récurrent de câbles et des batteries d’alimentation, l’insuffisance de la fibre optique, les coupures d’électricité, etc. Des mesures correctives commencent à être prises par les opérateurs, tels le remplacement d’antennes ou le recours aux énergies renouvelables pour l’alimentation électrique. A l’avenir, écrit le quotidien Cameroon Tribune, «les meilleurs fournisseurs d’Internet (seront) primés après avoir été sensibilisés sur ce qu’ils doivent faire. Il y aura également davantage de contrôles de qualité.»
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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 14:46
Aujourd’hui, l’ensemble des experts sur le développement ne cesse de clamer les avantages des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Internet, téléphonie mobile, etc…) qui sont des vecteurs attestés de développement grâce « à leur capacité à réduire bon nombre d’obstacles classiques, notamment ceux que constituent le temps et la distance » . Les TIC font partie de plus en plus des facteurs de développement reconnus à l’échelle mondiale et incontournables et ses impacts sont quasiment devenus « axiomatiques » sur le développement. D’où l’intérêt des états à développer l’accès à ces nouvelles technologies et établir pour ce fait des politiques nationales en la matière. La plupart des pays développés disposent de politiques TIC et continuent de développer des stratégies ayant pour ambition d’exploiter au maximum les TIC. En effet, mieux s’approprier les TIC reviendrait à disposer à la base des politiques adaptées. Selon le guide APC , la politique nationale sur les TIC exploite les technologies de l’information et de la communication pour atteindre les objectifs économiques et sociaux au niveau national. Elle s’aligne sur le contexte économique et social dans lequel elle est mise en œuvre. D’où la nécessité de mettre en place des politiques efficaces. Le Cameroun depuis une dizaine d’année s’est arrimé au numérique après une prise de conscience quant à la nouvelle mouvance de l’heure qu’est « la société de l’information », qui insuffle incontestablement le développement. Le ton a été donné par le Président de la République qui soulignait avec force, le 30 novembre 2002, que l’émergence effective d’une société de l’information au Cameroun devrait permettre de « renforcer l’unité du peuple et de lutter contre les inégalités en permettant l’accès au savoir du plus grand nombre … » et, ainsi, « placer le pays dans de meilleures conditions pour aborder le troisième millénaire » . Depuis, a été crée l’ANTIC , agence nationale des TIC qui a en charge l’élaboration et la mise en œuvre de politiques TIC au Cameroun. Le Cameroun est un pays encore très pauvre et inexpérimenté en matière de stratégies TIC. C’est seulement en septembre 2007 dernier que naît la première stratégie nationale TIC. Le cadre juridique et règlementaire jusqu’à lors n’était composé que de textes, lois et stratégies du secteur des télécommunications et de la radiodiffusion. La politique TIC récemment élaborée au Cameroun a pour vision de transformer le pays en une société dont l’économie est basée sur le savoir grâce à l’appropriation durable des TIC. Le Cameroun a pour ambition de ne pas rester en dehors de l’évolution technologique et compte faire partie de la société de l’information. Le Cameroun a pour volonté et s’engage dans cette politique à :  La création des institutions publiques chargées de développer, de réguler et d'orienter le secteur des TIC  L'implication personnelle du Chef de l'État  La libéralisation des sous secteurs des télécommunications et de l'audiovisuel  La validation et diffusion de la Stratégie nationale de développement des TIC La mise en œuvre de cette politique reste le point essentiel de la procédure. Sa réussite dépendra de l’efficacité des acteurs chargés de son effectivité sur le terrain. Du point de vue de cet article, les collectivités locales, acteurs de taille dans le développement local doivent avoir une place privilégiée dans la mise en œuvre de la politique. Les TIC considérés comme levier de développement doivent être un outil essentiel dans le processus de développement local par les pouvoirs locaux. Il sera donc question tout au long de cet article d’analyser la politique nationale TIC 2007 sous l’angle de vue des acteurs de sa mise en œuvre et surtout la place qu’occupe les pouvoirs locaux. Des politiques encore récemment axés principalement sur les télécommunications, secteur dont le monopole était détenu le Ministère des postes et télécommunication avec une libéralisation progressive (analyse d’un extrait du document de stratégie nationale des télécommunications de 2005) Jusqu’à Octobre 2007 dernier, les politiques TIC existantes au Cameroun ne concernaient qu’essentiellement le domaine des télécommunications (avec quelques textes sur la radio….). Ce monopole de politiques sur les télécommunications a démarré après l’indépendance de 1960 par:  La mise sous pied du Ministère des Postes et Télécommunications qui assurait à la fois les fonctions de Réglementation et d'Exploitation ;  La mise en place de l’architecture du réseau national des Télécommunications  La création en 1969 l'Ecole Nationale Supérieure des Postes et Télécommunications (ENSPT).  La création en 1972 de la société anonyme qui consacrera la séparation de l'exploitation des télécommunications domestiques de celles internationales. Des antennes paraboliques de standard A sont ainsi déployées à Zamengoe (1972) et à Bépanda (1986). Malgré des investissements importants réalisés, l'Etat avait pendant plusieurs années obtenu des résultats mitigés, matérialisés par une demande sociale et politique insatisfaisante, la hausse continue des tarifs, le gaspillage des ressources matérielles et la dégradation persistante des équipements. Dès 1988, le Cameroun marque une rupture dans la gestion stratégique du domaine des télécommunications. Engagé dans un vaste programme d'ajustement de l'économie incluant le désengagement de l'Etat des entreprises publiques, le Gouvernement a, par la loi N° 87/021 du 17 décembre 1987 portant création du budget annexe des Postes et Télécommunications, donné une autonomie financière au MINPOSTEL (Ministère des Postes et Télécommunications). En mettant ainsi en place le budget annexe des Postes et Télécommunications, il répondait concrètement à la préoccupation nationale de promouvoir le développement des télécommunications en améliorant l'efficacité du management face aux besoins sans cesse croissants de financement. Au cours de cette période, le MINPOSTEL a franchi le pas technologique par l'acquisition des centraux numériques du Sud-Ouest. Les artères principales de transmission ont également été numérisées. Dès 1993, la mise en exploitation du premier réseau de téléphonie mobile GMS d'Afrique est rendue effective sous la forme du projet CAMTEL MOBILE. En juin 1995, le Chef de l'Etat décide d'enclencher la restructuration du domaine avec l'opérateur national, la Direction des télécommunications, maintenue dans l'organigramme de l'Administration en charge des télécommunications. A partir du 14 juillet 1998, date de la promulgation de la loi n°98/014 régissant les télécommunications au Cameroun, l'on assiste au désengagement de l'Etat par la séparation des activités d'exploitations, de supervision, de réglementation et de régulation. Cette situation permet de:  Séparer le domaine des télécommunications de celui de la poste ;  Encourager et favoriser la participation du secteur privé au développement des télécommunications dans un environnement concurrentiel;  Promouvoir le développement harmonieux des réseaux et services des télécommunications en vue d'assurer la contribution de ce domaine au développement de l'économie nationale et de satisfaire les besoins multiples des populations ;  Optimiser la contribution du domaine des télécommunications au développement économique et social du Cameroun. Des textes d'application portant création, organisation et fonctionnement de nouveaux acteurs dans le paysage national des télécommunications voient le jour. Il s'agit de : l'Agence de régularisation des télécommunications (ART), de CAMTEL et CAMTEL Mobile. Avec la libéralisation, c'est toute la vision stratégique du domaine qui évolue. En 1999, une licence de téléphonie mobile est attribuée à SCM qui deviendra en 2002 ORANGE. Au cours de la même année, l'on assiste au retour du MINPOSTEL dans le budget général de l'Etat. Le processus de désengagement de l'Etat se matérialise davantage par la privatisation d'un de ses démembrements. En effet, CAMTEL Mobile est cédée à MTN International qui crée MTN Cameroun le 15 février 2000. Les mutations technologiques qui se sont traduites dans les années 80 et 90 par la numérisation des réseaux téléphoniques et l'explosion des télécommunications par satellite en particulier et des systèmes sans fil en général, ont ouvert de nouvelles perspectives et engendré des services et des besoins nouveaux. Les entreprises et les professionnels désireux de disposer de services modernes voire sur mesure, ne sont plus satisfaits des services offerts par une administration non performante, lente à s'adapter et à innover. C'est dans ce contexte que la réforme du domaine des télécommunications, décidée le 1er juin 1995 par le Chef de l'Etat, dans une logique globale de restructuration du système national de production, en vue de stimuler la croissance économique et de sortir l'économie camerounaise de l'ornière par le biais des technologies de l'information et de la communication, atteint ses premiers résultats :  Les plans quinquennaux définissaient les actions à entreprendre par les pouvoirs publics en vue de l'amélioration des conditions de vie des populations. La crise économique aiguë a entraîné l'abandon de la planification quinquennale qui avait le désavantage de ne pas permettre des ajustements en fonction de l'évolution de la conjoncture socio-économique, des contraintes budgétaires et politiques ;  Le passage du budget classique de l'Etat au budget par fonction et l'impérieuse nécessité d'une bonne mise en œuvre de la stratégie de réduction de la pauvreté exigent de disposer des stratégies sectorielles de développement faisant apparaître clairement les objectifs, les programmes et les projets prioritaires ainsi que les mécanismes de suivi de leur mise en œuvre ;  La politique de réforme du domaine des télécommunications doit être en phase avec la stratégie de réduction de la pauvreté. Compte tenu de ce qui précède, il est prescrit au domaine des télécommunications trois objectifs essentiels dans le DSRP, à savoir :  Offrir des biens et des services de qualité en quantité suffisante aux consommateurs sur toute l'étendue du territoire national ;  Créer des emplois pour les jeunes diplômés ;  Améliorer l'efficacité et l'efficience des établissements et entreprises publics du sous- secteur. La stratégie sectorielle des télécommunications s'inscrit dans la mouvance du DSRP et de la déclaration du millénaire, mais aussi dans la dynamique actuelle de globalisation des échanges. De ce fait, le bilan diagnostic qui suit la déclaration des OMD est un document qui présente le domaine (y compris les institutions) tel qu'il est aujourd'hui, avec ses problèmes, ses atouts, ses handicaps et ses contraintes. Au total, en décembre 2000, l'on observe plusieurs évolutions institutionnelles dont les plus significatifs sont :  Le désengagement total de l'Etat de l'exploitation des réseaux de téléphonie mobile ouverts au public : deux licences de téléphonie mobile sont délivrées à deux opérateurs privés, ORANGE et MTN  L'installation de nombreux fournisseurs de service Internet dont la plupart exercent sans autorisation ;  Le démarrage des activités de l'Agence de Régulation des Télécommunications (ART) en septembre 1999 ;  La fourniture du service de téléphonie fixe par CAMTEL pour une période transitoire allant jusqu'à la libéralisation de ce segment de marché. Mais tous ces changements sont intervenus sans qu'il y ait à la base une politique/stratégie explicitée et appropriée qui sous-tende le développement du sous-secteur. L’histoire montre que la politique TIC au Cameroun, dominée par des stratégies du secteur des télécommunications a été mis en œuvre principalement par des services déconcentrés de l’Etat, par des opérateurs privés. L’on note l’absence criarde des pouvoirs locaux dans l’histoire des télécommunications au Cameroun. Enfin une stratégie nationale TIC au Cameroun L’intégration des TIC au Cameroun a commencé bien avant que se mette en place une politique du secteur. L’histoire évoquée plus haut le prouve. L’on a connu depuis les années 98 un réveil presque inquiétant sur la nécessité de se mettre au pas du numérique, effet de mode ou réelle prise de conscience de l’importance des TIC pour le développement? Un certain nombre de projets émanant autant du gouvernement que des organisations internationales et même des acteurs privés se sont multipliés. Ces projets divers et variés se sont réalisés sans une réelle coordination entre les différents acteurs et plusieurs d‘entre eux ont connus un échec regrettable. Vu l’importance des TIC et surtout son impact réel sur le développement, le gouvernement a compris la nécessité de mettre en place une politique du secteur pour mieux orienter les actions futures. C’est ainsi que depuis septembre 2007, a été mis en place la première politique nationale TIC au Cameroun qui permettra de mieux organiser les actions TIC et surtout de faire connaître la vision du pays en terme de développement des TIC. Notons qu’actuellement il s’agit d’un document qui annonce la vision du pays en matière de développement des TIC et qui propose les axes stratégiques d’intervention. Le plus important dans cette politique est surtout la phase de mise en œuvre et les acteurs sélectionnés pour cette phase doivent être en mesure de l’accompagner efficacement. La vision politique énoncée dans la politique TIC est la suivante:  l’élargissement de l’accès aux TIC à tous les secteurs, à toutes les couches sociales  le développement des infrastructures TIC à travers l’installation d’un backbone national fiable et à haute capacité ;  la promotion des usages innovants et endogènes des TIC pour la productivité et la compétitivité des entreprises nationales et du Cameroun ;  le développement des capacités nationales de production et d’exportation des produits et services;  la mise en place d’un environnement infrastructurel, juridique, réglementaire, institutionnel et humain  la lutte contre toutes sortes de disparités dans l’accès aux TIC ;  l’appui à l’équipement des citoyens, des ménages et des institutions ;  la réforme des services de l’Etat à travers la maîtrise des TIC par les administrations publiques ;  la diffusion des usages des TIC dans la société et l’économie ;  le développement d’un secteur industriel et de services viables dans les TIC ;  la définition claire des rôles et responsabilités des différentes parties prenantes La politique TIC au Cameroun a pour ambition de développer l’accès aux TIC à toutes les couches de populations et à tous les types d’organisation par le développement d’infrastructures et la promotion d’usages à caractères sociaux. Le Cameroun veut développer une industrie TIC au Cameroun et intégrer l’usage des TIC dans la société. Le point essentiel de cette politique qui nous intéresse est la volonté de définir clairement les rôles et responsabilités de tous acteurs susceptibles de contribuer au développement des TIC et surtout la place donnée aux collectivités locales. Plusieurs volets de cette vision s’articulent autour de la promotion de l’accès aux TIC à toutes les couches sociales. Les collectivités locales étant les représentants de l’Etat ayant plus de proximité avec les populations semblent être les acteurs capables de mener efficacement ce genre d’initiatives. La politique nationale TIC veut intervenir sur les points suivants :  le renforcement des ressources humaines ;  l’amélioration du cadre juridique, réglementaire et institutionnel ;  le renforcement de l’Etat de Droit et de la souveraineté ;  l’extension, la réhabilitation et la maintenance des infrastructures de télécommunications et d’information ;  le développement des Réseaux et de l’Internet ;  le développement des secteurs sociaux;  l’amélioration de la Gouvernance par l’usage des TIC  le développement d’un secteur industriel et de services  la promotion d’un secteur économique (production et commerce) national moderne et compétitif  la valorisation et la promotion du patrimoine scientifique, culturel et économique du pays  l’intensification de la coopération et des partenariats multiformes  la maîtrise des coûts et des finances L’on note que cette politique est plus axée sur le développement des réseaux TIC et la mise en place du cadre humain et réglementaire devant accompagner sont expansion. Il est certain que le point crucial de la réduction de la fracture numérique au Cameroun est l’absence d’infrastructures adéquates. Cette Les acteurs annoncés comme devant intervenir dans la mise en œuvre de la politique La stratégie nationale TIC au Cameroun prévoit comme cadre opérationnel de mise en œuvre les acteurs suivants :  le Parlement  le Gouvernement  le MINFI, le MINPOSTEL, le MINCOM, le MINJUSTICE  l’Administration Provinciale et les Autorités Locales  le Secteur Privé  la Société Civile et les Partenaires au Développement  les Médias  et bien évidemment l’ANTIC Les collectivités locales sont annoncées dans la politique comme faisant partie du cadre opérationnel de mise en œuvre de la politique. Seulement le rôle qu’elle doit jouer dans la mise en œuvre de cette politique n’est pas clairement définit. Le cadre logique qui donne une répartition plus claire des objectifs à atteindre ne fait aucunement mention des collectivités locales mais du Ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation. Les rôles sont clairement répartis entre les organes déconcentrés de l’Etat. Des actions prévues à la dimension des collectivités locales ? Le document de stratégie nationale TIC contient un tableau synoptique qui détaille en fonction des axes stratégiques identifiés, les objectifs à atteindre, les actions à mener pour atteindre ces objectifs et surtout les acteurs responsables de la réalisation de ces objectifs. Un certain nombre d’objectifs et d’actions à mener dans cette stratégie semble à notre avis être mieux réalisables par les collectivités locales. Ces objectifs sont en priorité axés sur le social et le développement local. L’objectif 4 du point sur le renforcement de l'Etat de droit et de la souveraineté veut renforcer la collecte, le stockage, le traitement et la circulation sécurisée des données sur la gestion de la population, la gestion du territoire et la gestion du patrimoine national par la création d’un fichier national intégrant l’état civil, le registre des dossiers judiciaires et l’identification des citoyens et également par la mise en oeuvre des systèmes d’information géographiques. Ces actions sont des compétences des collectivités locales qui gèrent l’état civil et l’aménagement du territoire. L’objectif 3 du point sur l’amélioration de l’infrastructure TIC prévoit la mise en place d’une dorsale de télécommunications à haut débit et le développement des points d’accès communautaires, accès communautaire qui met encore en vedette les collectivités locales. L’objectif 6 de se même point veut mettre en oeuvre une politique efficiente de maintenance des infrastructures par l’Implication des communautés et des collectivités territoriales décentralisées dans la mise en place et la maintenance des réseaux d’accès. Cet objectif montre tout de même la prise en compte des collectivités locales dans la mise en œuvre de la stratégie mais plus dans un angle de cible que d’acteur en amont de la politique. L’objectif 4 du point sur le développement des secteurs sociaux par l’usage des TIC envisage améliorer la vie sociale par l’usage TIC par la mise en place des programmes spécifiques qui tiennent compte de la dimension genre et des groupes défavorisés, par la formation des assistants pour faciliter l’accès des populations dans les télécentres communautaires et par l’équipement des télécentres communautaires en infrastructures TIC. On reste toujours dans l’environnement du social et du communautaire qui reste du ressort des collectivités locales. L’objectif 1 du point sur la modernisation du service public prévoit promouvoir l’administration en réseau par la mise en place des réseaux (intranet et extranet) au sein de l’Etat et des collectivités décentralisées et le développement des systèmes d’information de gestion au sein de l’Etat et des collectivités décentralisées. L’objectif 3 de ce même point envisage améliorer l'accès des citoyens à l’information publique par le développement du service public en ligne et la diffusion systématique des données publiques essentielles. Les collectivités locales y sont une des cibles principales sans en être initiateur. La plus part des acteurs identifiés pour la réalisation de ces objectifs sont principalement les services de l’Etat (Différents ministères) ayant les compétences nécessaires à la réalisations de ceux-ci. Les collectivités locales, pourtant annoncés plus haut comme faisant partie des acteurs de la mise en œuvre ressort dans ce détail des axes stratégiques prioritaires plutôt comme une cible au même titre que la population. L’on note tout de même l’implication assez limitée du Ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation qui est la tutelle des collectivités locales. Mais le risque dans ce cas, vu la non effectivité de la décentralisation au Cameroun, est de voir les collectivités locales renvoyées au titre de Les lois de décentralisation confèrent pourtant aux collectivités locales plus d’autonomie. Elles transfèrent aux collectivités locales un certain nombre de compétences et les moyens d’assumer leur rôle. Pour consistantes qu’elles soient, les compétences au profit des collectivités territoriales décentralisées posent un problème du point de vue de leur effectivité. A la lumière des documents de stratégie sectorielle des ministères, l’Etat et les administrations territoriales ont du mal à prendre les dispositions nécessaires pour effectuer les transferts. Les politiques publiques sectorielles nationales ne réservent qu’une place marginale aux collectivités locales. En premier lieu, les documents de stratégie sectoriels restent très imprécis sur la définition du rôle et des objectifs opérationnels des services déconcentrés. Les documents stratégiques ministériels ne précisent pas qui, des services déconcentrés ou de l’administration centrale, doit assister les CTD. Les Collectivités locales camerounaise encore en marge de la mouvance du numérique Vous cherchez des informations sur une mairie au Cameroun ? Vous cherchez une carte géographique d’une région du pays ? Ce qui est certain c’est qu’à l’heure actuelle vous ne trouverez aucun site Internet digne de ce nom d’une collectivité locale camerounaise. A l’heure où les TIC s’imposent comme outils incontournables pour le développement, la situation des collectivités locales camerounaises reste alarmante. Organes décentralisés de l’Etat et chargés du développement local, les collectivités locales sont officiellement la plate forme où doivent se mettre en place les stratégies de développement adapté aux réalités locales. Le mode de décentralisation mis en œuvre au Cameroun leurs permet de « faire des choix de stratégie de lutte contre la pauvreté, dans une approche participative, en tenant compte de ses propres spécificités, de son environnement, de son potentiel, de sa culture et de ses contraintes » . Les collectivités locales sont, depuis les stratégies de développement local les entités à prendre en compte. Elles ont l’avantage de gérer un territoire limité, de favoriser la proximité avec les populations et de mieux maîtriser le contexte local et les spécificités. Le territoire apparaît comme une entité active qui puise son potentiel de développement dans ses ressources locales, entendues au sens large, c’est-à-dire avec ses activités, ses acteurs, ses réseaux… « Les collectivités locales ont la responsabilité spécifique de formuler un projet de gouvernance en ligne et de garantir l’inclusion des populations marginalisées à travers une solidarité numérique effective. Les autorités locales sont appelées à promouvoir un changement de gestion basé sur les possibilités offertes par les TIC et à fixer des objectifs pragmatiques en termes d’emploi, de renforcement de capacité et de consolidation des bases de développement local. Pour cela, les TIC constituent un outil d’aide à la prise de décision pour le développement régional, la planification des services publics, la planification et la gestion de tous les types de risques : naturel, sanitaire, industriel et social » . Les collectivités locales sont le nœud du développement dans les pays pauvres et même riches. Elles ont la légitimité de l’Etat à initier et réaliser librement avec la population et les autres acteurs d’un territoire des projets visant le développement du territoire. Vu le rôle primordial des collectivités locales pour le développement, il est important qu’elles aient suffisamment de ressources autant humaines, financières et matérielles pour assumer efficacement leurs tâches. Elles doivent être un acteur essentiel dans la mise en œuvre de politiques au Cameroun. Sommairement annoncées comme faisant partie des acteurs à prendre en compte dans la politique TIC actuellement, il n’est néanmoins pas clairement établit le rôle qu’elles doivent jouer dans la mise en œuvre de cette politique. Vu l’expérience montrée par les autres politiques nationales, il est à prévoir la mise à l’écart de celles-ci dans la phase de mise en œuvre. Ce qui serait une erreur épouvantable quant à la réussite de la stratégie. Des collectivités locales décentralisées, une actualisation des compétences nécessaire ? La décentralisation a été introduite au Cameroun dès la nouvelle constitution du 18 janvier 1996 qui précise que le Cameroun est un État unitaire décentralisé. Ce principe jette les bases d’une nouvelle répartition des compétences entre l’État et les collectivités territoriales, et entre les collectivités territoriales elles-mêmes. De fait, ce processus repose sur une base législative ambitieuse par l’adoption, par le Parlement, des lois de décentralisation du 22 juillet 2004. Ces lois définissent de façon précise les compétences dévolues aux collectivités locales. Malgré ces textes et lois, l’administration camerounaise reste fortement centralisée et l’organisation des pouvoirs publics affaiblit l’initiative locale et en compromet le libre développement. Décentralisée sans accompagnement de l’échelon déconcentré, l’organisation administrative est soumise au risque d’inefficacité et de manque de cohérence . La décentralisation, parce qu’elle permet une participation effective et efficace des populations à la gestion des affaires publiques, favorise l’émergence de la démocratie locale. En effet, la démocratie locale, dont le principe fondamental est la libre administration des collectivités territoriales, est perçue comme le seul moyen de restaurer, par la base, la confiance des citoyens dans les institutions, et, de redonner une légitimité à l’autorité politique . Ce principe, bien qu’ayant encore beaucoup de lacunes au Cameroun et même dans la plupart des pays riches l’ayant adoptés, reste essentiel, important pour le développement local. Les lois de la décentralisation de juillet 2004 transfèrent aux collectivités locales les compétences liées a l'action économiques, l'environnement et de la gestion des ressources naturelles, la planification, l'aménagement du territoire, l'urbanisme et de l'habitat, le développement sanitaire et social et le développement éducatif, sportif et culturel. Ces textes justifient largement le peu d’intérêt que portent les collectivités locales pour les TIC. Elles n’ont pas la légitimité d’intervenir sur le développement des TIC. La politique TIC actuelle veut faire participer les collectivités locales dans la mise en œuvre de la stratégie. Cette ambition peut être freinée par l’incompétence de celles-ci à assumer cette fonction. D’où la nécessité d’actualiser les compétences transférées aux collectivités locales. Les TIC sont devenus essentiels au développement et surtout (transfert de compétence et de moyens financier et humain pour assumer cette nouvelle tâche) L’effectivité de projets TIC au Cameroun a été faite sans qu’il existe encore de politique. Ces projets divers et épars n’ont pas connu un succès avéré et les collectivités locales, importants acteurs du développement local sont restés en marge de cette mouvance. Le gouvernement camerounais à très vite réagit et mis en place une politique nationale TIC afin de coordonner toute ces actions. Cette politique récente compte faire intervenir les collectivités locales dans la mise en œuvre de la stratégie mais la crainte est qu’il existe beaucoup de politiques qui prennent en compte la participation des collectivités locales sans que cela ne soit réellement effectif. Les collectivités locales doivent impérativement avoir les moyens de participer au développement des TIC au Cameroun. Cela devra commencer par l’actualisation des compétences de celles-ci et surtout par le transfert autant de compétences que de moyens humain et matériel pour assurer efficacement cette fonction. Il reste aux porteurs de la politique nationale TIC de faciliter Mais la politique devrait également, sans le négliger mette l’accent sur l’usage de l’existant pour le développement social, économique et culturel.
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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 06:06

Paul BiyaLe nom du troisième opérateur de la téléphonie mobile au Cameroun, titulaire d’une licence 3G, est attendu depuis juin 2011.

A ce jour, le ministère des Postes et Télécommunications en est encore à sélectionner une short-list d’investisseurs potentiels. Dans un communiqué publié lundi dernier, 28 mai 2012, le ministre Jean-Pierre Biyiti bi Essam, lance un

appel international à manifestation d’intérêt pour la sélection de cette liste restreinte. C’est une surprise pour de nombreux observateurs avertis qui attendaient plutôt le dévoilement du nom du troisième opérateur.

 

En effet, c’est en juin 2011, au terme d’un conseil de cabinet, que le Premier ministre Philemon Yang demande que le choix du troisième opérateur de la téléphonie mobile soit effectué avant la fin de l’année 2011. Le travail de sélection d’une short-list à proposer au gouvernement est alors confié au cabinet Mass Telecom. La procédure de gré à gré est choisie par le Minpostel et validée par le Pm, seul habilité à autoriser ce type de procédure. Le marché est donc attribué à ce cabinet qui remet sa copie avant la fin de l’année 2011. Quatre opérateurs de téléphonie mobile avaient été proposés. Si le Minpostel et Mass Telecom restent muets sur les opérateurs proposés, certaines sources annoncent qu’il y figurait Viettel, Airtel et Monaco Telecom. L’on attend alors en vain le choix de l’Etat.

Option changée

Après la proposition de Mass Telecom, le président de la République n’a apparemment pas été content de la méthode de sélection. Si au Minpostel, on ne donne pas d’explications officielles sur ce revirement, des sources affirment que c’est Paul Biya lui-même qui a demandé de tout recommencer. Et surtout d’ouvrir à la concurrence. C’est en effet lui, qui, selon la nouvelle loi sur les communications électroniques signée en décembre 2010, doit octroyer la concession pour l’exploitation d’un réseau de communications électroniques mobile. « Le gouvernement change d'options, mais ne recule pas. L'option qu'on a choisie n'a pas été bonne, selon la hiérarchie, qui a demandé de procéder autrement. Au départ, la procédure était fermée et après avoir eu les premiers résultats, on s'est rendu compte qu'il fallait ouvrir à la concurrence. Le cabinet sélectionné n'avait pas fait de publicité autour de cette ouverture et les résultats n'ont pas été bons », indique notre interlocuteur, qui précise que la hiérarchie c’est bien le président de la République.

Dès lors, le troisième opérateur de la téléphonie mobile au Cameroun ne lancera ses activités qu’en 2013. D’après Jean-Pierre Biyiti bi Essam, président du comité de pilotage du projet d’ouverture du segment de marché de la téléphonie mobile, l’ouverture des offres du récent appel à manifestation d’intérêt aura lieu le 20 juillet 2012.

Par la suite, un appel d’offres restreint sera lancé, apprend-on. C’est à l’issue de ce procédé que sera connu le troisième opérateur. Il faudrait encore attendre qu’il s’installe. Les postulants pour la 3G, pour l’instant, doivent justifier d’un montant de fonds propres minimal de deux cents millions de dollars américains au 31 décembre 2011. Ils ont jusqu’au 13 juillet 2012 pour déposer leur dossier auprès du Minpostel.

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 05:49

(Agence Ecofin) - Les opérateurs de télécommunications du Cameroun vont désormais payer 3% de leur chiffre d'affaires annuel à un compte ouvert à la Banque centrale par le ministère des Postes et des Télécommunications. Cette taxe, instituée par un décret présidentiel du 26 juin 2012, servira à alimenter un Fonds spécial des télécommunications mis en place lors des réformes de 1998 qui ont abouti à la libéralisation du secteur. Cette nouvelle taxe remplacera celle de 2%, qui alimentait le Fonds spécial d'affectation logé au ministère des Finances.

Le but du Fonds spécial des télécommunications est de développer le secteur en portant les services de télécommunications dans les zones où, du fait de la recherche de profits, les opérateurs ne vont pas, notamment les zones rurales où les marges bénéficiaires sont faibles, voire inexistantes. Les ressources du fonds permettront aussi au gouvernement de s'acquitter, lorsque celles-ci concernent les technologies de l'information et de la communication, des contributions dues aux organisations internationales.

Selon le décret instituant la nouvelle taxe, le fonds est placé sous les auspices du ministre des Postes et des Télécommunications. Le conseil d'administration du régulateur des télécommunications est chargé de s'assurer que les opérateurs versent effectivement la somme requise au compte ouvert à cet effet.

Comme pour chaque impôt basé sur ce que les opérateurs déclarent comme étant leur chiffre d'affaires, le décret invite le conseil d'administration du régulateur à vérifier la sincérité des sommes déclarées. En cas de doute, il peut ordonner un audit aux frais de l'opérateur.

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 05:45

Depuis la nuit des temps, l'Homme cours à la recherche de la perfection, l'amélioration de son cadre de vie, ainsi son parcours demeure jalonné de découvertes et d'inventions toutes diverses qui, selon leur nature, ont modifié son environnement, son organisation sociale, voire sa ou ses cultures ; mais il n'en demeure pas moins que jusqu'à nos jours, les changements radicaux qui ont influés jusqu'à sa civilisation restent rares et limités.

Dans cette quête incessante, cette soif de découvertes, le 20eme siècle semble être celui là qui apporta à l'humanité en un temps record les plus forts changements de toute son histoire ; technologie, science, littérature, etc. Les domaines sont multiples et divers avec des améliorations louables tant dans un domaine que de l'autre. Il n'en demeure cependant pas moins que la plus louable des découvertes de l'homme à cette heure demeure l'informatique, notamment l'émancipation d'une société de l'information, l'émergence de nouveaux moyen de communication, que ce soit dans le mode de transport, du traitement de l'information ou des télécommunications ; tout ceci conduisant en effet à un ébranlement total de nos logiques ancestrales et participant par la à la mise en place des fondement d'une nouvelle économie. Ainsi, l'informatique a depuis lors fait une entrée fracassante dans tous les secteurs d'activité et dans notre vie quotidienne, elle est des à présent partout et il reste difficile d'imaginer de quelle façon elle sera encore plus présente demain.

En tout état de cause, il réside tout de même autour de ce que l'on considère tous comme étant la plus grande découverte et la première marque du monde civilisé et révolutionné, un certain nombre de points d'ombre :

- L'informatique, de quoi s'agit-il ?

- L'informatique est-il réellement un secteur qui vaille la peine ?

- Faut-il se lancer dans l'informatique ?

Là sont en effet quelque unes des questions que l'on se pose encore aujourd'hui, environ soixante années après qu'en 1945, un groupe d'universitaires Américains aient construit l'ENIAC (Electronical Numerical Integrator and Calculator), cette gigantesque machine entièrement électronique composée de 170000 tubes électroniques, pesant environ 30 tonnes et pouvant occuper une superficie totale d'à peu prés 140 mètres carrés.

En poussant l'analyse un peu plus loin, et en considérant des entités socio-économiques prises à part, et notamment celles les moins avancées sur le plan technologique, il apparaît un autre problème, notamment celui de la conciliation entre l'informatique et la problématique de l'emploi, laquelle conciliation est en effet au coeur de notre analyse, et qui semble en effet être l'une des préoccupations majeures des décideurs à en juger par l'engouement de ceux-ci vers le tout nouveau phénomène de la révolution informatique que constituent les NTIC (Nouvelles Technologies de l'information et de la communication)1. Il apparaît donc un soucis majeur, qui soulève en effet un problème tout aussi important que ceux évoqués plus haut et que nous pouvons résumé en la seule question : Peut-on dans ce contexte économique et social, parler façon spécifique d'emplois et de métiers de l'informatique ?

Cette dernière question va donc en effet nous pousser dans une analyse qui sur la base d'éléments théoriques et empiriques tirés de la plus ou moins longue littérature traitant de la problématique des emplois et métiers liés à l'informatique et de la réalité de la chose dans d'autre environnement (socio-économiques) d'une part, et d'autre part d'une petite étude réalisée au seins de quelques secteurs d'activités ainsi que auprès de certaines institutions académiques (Universités, centre de formations, etc.) au Cameroun ; nous permettra en quelque sorte de faire une classification des emplois et métiers dans ce secteur d'activité en plein essors.

1 ONU, Programme de Coopération du Système des Nations Unis au Cameroun en matière des NTIC pour le Développement, Mars 2002, p.3

Tout au long de notre analyse, nous outrepasserons la polémique existante autour de la distinction faite entre « l'informatique classique » comprise comme l'ensemble des techniques de traitement automatisé de l'information et « l'informatique moderne » comprise au sens des NTIC.

par Guy Francis ZAMBO
Université de Marne-la-Vallée - Master professionnel AIGEME (Application Informatique à  la Gestion aux Etudes, au Multimédia et à  l'E-formation) option internet  2007

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 05:30

Selon certaines indiscrétions l’Agence de régulation des télécommunications (Art), aurait attribué voici au moins deux mois l’autorisation qui manquait à Eto’o Telecom de fonctionner comme opérateur virtuel au Cameroun.

On observe depuis quelques jours une intense activité au sein de l’immeuble siège d’Eto’o Telecom, sis à Koumassi. Ce qui presage d’une remise à flot après près de quatre mois d’hibernation de cette entreprise. La formation du personnel et la mise à niveau du système informatique y sont observées. Même au niveau de l’Agence de communication chargée de préparer le lancement de Set’mobile, dirigé par l’ancienne Directrice de marketing et communication d’Orange Cameroun, l’Ivoirienne Valérie Tiako, la mobilisation est générale.

Même les entreprises de sérigraphie industrielle rivalisent d’offres pour la confection des visuels et autres supports. En effet, l’entreprise a obtenu de l’Agence de régulation des Télécommunications (Art) l’autorisation qui lui faisait défaut, nous confirment nos sources. Même si à l’immeuble siège tout le monde se refuse d’aborder la question. A notre passage à l’immeuble siège, on a aperçu Georges Dooh Collins, qu’on dit avoir été recruté dans le top mangement comme étant le Dga. C’est un cadre qui a roulé sa bosse dans plusieurs entreprises de la place. Il va seconder l’Adg, Charles Gueret.

La société du capitaine suspendu des Lions Indomptables n’a rien d’un opérateur de téléphonie mobile. Set Mobile est un Mvno. Mvno est une abréviation anglaise de Mobile Virtual Network Operators qu’on peut traduire par opérateur de réseau mobile virtuel par opposition à Mno (Mobile Network Operator) qui désigne un opérateur mobile classique. Un Mvno est une entreprise privée qui négocie des accords avec les principaux opérateurs mobiles classiques (Mtn, Orange et Camtel, ces dernières détiennent une licence Gsm ou Cdma attribuée par l’Art) pour utiliser leur réseau et leurs infrastructures.

Il va ensuite revendre des offres mobiles sous une nouvelle marque et dans notre cas, Set’mobile. Autrement dit, Set Telecom est un «gros call-boxeur» qui achète des unités en gros auprès des opérateurs et les revend avec sa propre puce. Pour l’instant, il ne va utiliser que le réseau Orange Cameroun. Toutefois, il va à la longue collaborer avec tous les autres opérateurs de téléphonie de la place. Ce qui permet à set Telecom de définir son offre et ses services, tout en assurant et gérant ses propres canaux de distribution. On peut donc le classer dans la catégorie « Light Mvno» explique un spécialiste.

Certains confidences font état de ce qu’il comptera un total de près de 60 personnes et travailleront avec au moins 500 partenaires (soit au total 500 personnes) dans l’ensemble du territoire. Les Kiosques du Pmuc pourraient servir de relais dans la vente des crédits. «Avec Set’mobile, Eto’o Telecom SA témoigne de sa volonté d’apporter une alternative aux offres existantes en matière de téléphonie mobile et affirme sa volonté d’investir au Cameroun et en Afrique pour développer le secteur des Tic», soulignait le communiqué de presse en décembre 2011.

Et les premiers 50 000 clients de Set’mobile qui avaient acquis leur puce contre 1000 Fcfa prix du ticket d’accès au concert, attendent toujours d’entrer en possession du Cd où on devrait retrouver une chanson spécialement composée et interprétée par des artistes de renoms, X-Maleya, Petit-Pays, Patience Dabany, et Pit Baccardi, Guest stars du concert de lancement. A cette promesse formelle, il faut y ajouter l’attendant des offres préférentielles battant toute concurrence et des services inédits qui sont annoncés.

© Aurore Plus : André Som
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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 20:18
La tablette camerounaise à usage médical bientôt opérationnelle

(Agence Ecofin) - Le jeune ingénieur Arthur Zang a terminé en ce mois de juin 2012 l’assemblage des 30 premiers exemplaires du Cardio Pad, la première tablette tactile camerounaise à usage médical. Installée à Yaoundé, avec le soutien financier de l’Etat qui lui a récemment octroyé 20 millions de francs CFA, la jeune société Himore Medical voit déjà très loin. Elle remettra officiellement 10 exemplaires du Cardio Pad au ministère de la Santé publique. S’en suivra une formation des cardiologues camerounais  à l’utilisation de cette tablette conçue et assemblée au Cameroun.

Arthur Zang a récemment effectué un voyage en Chine pour l’achat des composants de sa trouvaille. Il a assemblé les 30 premières tablettes tactiles à usage médical à Yaoundé. Un détail nécessaire, les électrodes équipées d’un bluetooh qui seront connectés à la poitrine des patients ne sont pas encore disponibles. C’est ce dispositif qui transmettra, via le bluetooh , les fréquences cardiaques au  Cardio Pad. Selon Arthur Zang, l’arrivée de ce dispositif est prévue dans une semaine. Restera alors de connecter le Cardio Pad au réseau Gsm d’Orange et de MTN Cameroon. Un autre challenge.

Le Cardio Pad est une tablette tactile à usage médical fabriquée en 2011 par Arthur Zang, afin de résoudre le problème de manque de cardiologues au Cameroun. En effet, l’on dénombre moins d’une quarantaine de cardiologues pour 20 millions d’habitants.   L’objectif du Cardio Pad consiste à capter les fréquences cardiaques d’un malade et les transférer à un cardiologue distant qui fait le diagnostic et prescrit la médication appropriée. Qu’importe la distance où il se trouve. Ainsi, un patient dans le village Gado dans l’est du pays, à des centaines de kilomètres de Yaoundé, par exemple, n’aura plus à se déplacer vers la ville pour se faire consulter.

Cette tablette tactile est dotée d’un système d’acquisition, de traitement et de transmission, via le réseau Gsm, du signal cardiaque, mais aussi d’un logiciel (Mobil Cardio OCG) qu’il a conçu pour la circonstance. Ce sont ces programmes logiciels qui permettent d’acquérir, d’amplifier, de filtrer et de transmettre les fréquences cardiaques d’un malade. Il y a aussi intégré une encyclopédie de maladies cardiovasculaires.

Beaugas-Orain Djoyum

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