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Le réseau RICPTID collecte et indexe du contenu provenant de plus de 250 organes de presse ou media ainsi que  200  sources d'informations sans oublier ceux rédigées par les correspondants du réseau ses informations sont basées sur les Tics et le  développement durable ayant une portées sur le Cameroun et l'Afrique                               
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Dérniers Infos TIC & Developpement

Cameroun. Réseaux Sociaux : Paul Biya veut des ministres «Androïdes» Après avoir demandé le 11 février dernier, lors de la 50ème Fête de la Jeunesse, à la jeunesse dite Androïde de son pays, de saisir les opportunités qu’offrent les TIC (Technologie de l’Information et de la Communication), le président Paul Biya prescrit à ses ministres d’être plus présents sur le World Wide Web.
4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 12:22
Mohaman Sani Tanimou, directeur général des Elections, parle de la préparation du scrutin. Quelles dispositions sont prises à Elections Cameroon pour la bonne organisation des législatives et municipales du 30 septembre prochain ? Depuis la convocation du corps électoral mardi dernier, j'ai commencé par mettre sur pied une commission ad hoc chargée du suivi de l'organisation de ces élections. Cette commission a des missions pluridimensionnelles en matière électorale, informatique, de communication, de sécurité... Ses membres ont été désignés et je peux vous dire que d'un moment à l'autre, ils vont se mettre au travail. Dès ce vendredi, je vais dépêcher sur le terrain dix délégations, à raison d'une délégation par région, à l'effet de former les responsables des démembrements territoriaux notamment les chefs d'antenne à l'exploitation des dossiers de candidature en ce qui concerne les municipales étant entendu que les dossiers de candidature pour les législatives doivent être transmis à la direction générale des Elections sans commentaire. Pour les législatives, les chefs d'antenne pourront les exploiter et formuler des observations, tout en les transmettant à la direction générale des Elections. Peut-on avoir une idée du contenu de la formation ? Les chefs d'antennes doivent savoir comment remplir les fiches de réception, comment délivrer les récépissés de dépôt des dossiers. Un logiciel de gestion des dossiers de candidatures a été conçu à leur intention, comme on a conçu un logiciel de distribution des cartes qui est actuellement applicable sur le terrain. Ils vont l'utiliser pour gérer les dossiers à leur niveau. Je dois vous avouer que nous attendons des dizaines, sinon des centaines de milliers de dossiers. A l'occasion de cette formation, on va leur donner des modalités pratiques ainsi que des moyens appropriés leur permettant d'acheminer les dossiers vers la direction générale des Elections. Voilà les dispositions que nous avons prises dès la convocation du corps électoral. Mais je dois tout de même préciser qu'avant, nous avons élaboré ce que nous appelons en interne le dossier technique pour l'organisation des élections législatives et municipales. Dans ce document, il y a une partie-chronogramme qui englobe la direction générale et les démembrements d'Elecam. Il y a un tableau de bord que j'utiliserai au quotidien pour savoir quelle décision je dois signer, à quel moment envoyer les moyens sur le terrain et à quel moment confectionner tel ou tel document. Bref, il s'agit d'un document qui me permettra de suivre l'organisation de ces élections au jour le jour. Quel est le niveau de préparation matérielle à ce jour ? Par rapport aux moyens mis à notre disposition par le gouvernement, je dois dire que nous avons déjà acquis un certain nombre de matériel notamment des urnes supplémentaires et nous sommes en train de commander également des isoloirs complémentaires et d'autres accessoires électoraux qui, eux, seront confirmés dès qu'on aura reçu du gouvernement le reste du financement sollicité. Au regard de l'actualité, il y aura certainement une accélération dans le processus de distribution des cartes électorales... A la date du 28 juin, nous avons inscrit un certain nombre d'électeurs. Par rapport aux nouveaux inscrits, j'entends par là ceux qui se sont inscrits entre le 22 mai et la date de convocation du corps électoral, ils sont autour de 112 000. Pour ceux-là, nous allons lancer la production de leurs cartes dès que nous aurons reçu de nos démembrements les données les concernant. Cela va être fait dans une semaine voire dix jours. Et immédiatement nous allons donc produire les cartes électorales pour ces derniers inscrits. Par rapport à ceux qui se sont inscrits entre le 3 octobre 2012 et le 29 mars 2013, comme je vous l'ai dit, leurs cartes ont déjà été produites. Presque quatre millions et demi de cartes sont actuellement expédiés sur le terrain. Quelques cartes sont encore en cours de fabrication pour des cas pratiques. Nous nous sommes, par exemple, retrouvés avec des bureaux de vote contenant dix électeurs. Ce n'est pas pratique. Nous avons donc préféré garder ces cartes à notre niveau en attendant de recevoir du terrain, de nouveaux inscrits. Ce qui nous permettra de créer des bureaux de vote de trente à quarante électeurs. Je voudrais préciser qu'il est très important que les électeurs aillent retirer leurs cartes. Nos collaborateurs sur le terrain s'organisent par endroits pour créer des pools de distribution au niveau de l'antenne. Cela a été autorisé et à Douala et dans la région du Nord cette stratégie a été mise en œuvre. Je pense que maintenant que le corps électoral est convoqué, les électeurs vont se dépêcher. Les partis politiques qui ont besoin de ces électeurs pour gagner les suffrages devront aussi se mobiliser, sans oublier la société civile. Cameroun Le temps des candidatures aux législatives et municipales Après la convocation du corps électoral en vue de l'élection des députés à … Voir Plus » Cameroon Tribune (Yaoundé)
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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 12:20
Cameroun : Lutte contre les arnaques sur internetL’Antic entend éradiquer le mal en renforçant les capacités des personnels TIC de l’Etat. Une quarantaine des personnels TIC venus des administrations publiques planchent à Yaoundé sur la cybercriminalité. C’est dans le cadre d’un séminaire de renforcement de leurs capacités initié par l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic). Deux semaines durant, ces personnels TIC de l’Etat vont travailler en ateliers sous la coordination de l’expert, indien Zacharia Manu, dépêché au Cameroun par l’Union internationale des télécommunications (UIT). Ce sera dans le but d’obtenir des capacités pratiques pouvant leur permettre de traquer les cybercriminels responsables des scamming (arnaque) sur internet. Selon les statistiques rendues publiques à l’ouverture de ce séminaire présidé par le directeur général de l’Antic, Ebot Ebot Enow, le Cameroun enregistre des centaines de récriminations par mois mises à la disposition de l’Antic via Interpol. Compte tenu du fait que le numérique est plus qu’indéniable pour tous les pays du monde au 21e siècle, le Cameroun ne voudrait pas être en marge des technologies de l’information et de la communication qui sont des outils indispensables pour le bon fonctionnement des services administratifs. C’est depuis 2010 qu’une loi sur la cybercriminalité a été promulguée au Cameroun. Cette loi a l’avantage de protéger les infrastructures du cyber espace camerounais. La première résolution de cette démarche a été le lancement des opérations d’identification des abonnés de la téléphonie mobile. En vue de contrôler toute communication susceptible de nuire aux Camerounais et aux investisseurs nationaux et étrangers. D’autre part, l’Antic a initié les audits de sécurité dans les administrations publiques depuis quelques mois. Les résultats ici sont encourageants à en croire certains employés de l’Antic. En ce sens que les infrastructures étatiques sensibles sont plus que jamais placées sous surveillance de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication et donnent du fil à retordre aux cybercriminels.
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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 14:15
Avoir son téléphone portable et le recharger en énergie sans avoir besoin de le connecter à une prise électrique, cette idée qui semblait utopique, est désormais réalité. En effet, l’entreprise française Wysips (What You See Is Photovoltaïc Surface), filiale du groupe Sunpartner, a crée un smartphone équipé de la technologie écran photovoltaïque. Plus simplement, le téléphone est doté d’un film solaire transparent à 90%, qui permet de recharger la batterie de l’appareil en permanence. 733 Wysips TELECOM1 La recharge complète de la batterie nécessite une exposition du téléphone pendant 6 heures au soleil et dans des conditions d’ensoleillement favorables. D’après Wysips, la technologie, bien qu’elle augmente l’épaisseur de l’écran, n’en perturbe pas la tactilité. wysips-mobile-solaireLes applications possibles Téléphones portables Tablettes tactiles Ecrans LCD Vêtements Mobiliers urbain tels que les abribus… Grâce au film Wysips, toutes les surfaces peuvent produire de l’énergie renouvelable et recharger en permanence les équipements électroniques. Son rendement actuel est de 10%, soit 100 W/m2 de surface. En laissant une heure votre smartphone au soleil, vous disposerez d’une demi heure de communication et avec une dizaine d’heures , il sera entièrement rechargé. Reste à voir si il aura apprécié la chaleur du soleil… Cette techno sera donc bien pratique pour dépanner en cas de besoin… Si tout se déroule bien pour Wysips, les premiers téléphones équipés de cette techno devrait voir le jour d’ici mi 2012. Voici l’interview de Ludovic Deblois, Président de Wysips à l’International CTIA Wireless 2011. Le concept sera présenté fin février 2013 au Mobile World Congress de Barcelone. Si l’écran photovoltaïque séduit, Ludovic Deblois, le président de Wysips pense qu’il est fort probable que les prochaines générations de téléphones, de notebook, de tablettes, etc. en soient équipées. Un partenariat avait un grand constructeur de téléphones devrait d’ailleurs être officialisé au MWC et les premiers modèles de smartphones seraient commercialisés dès septembre ou octobre 2013. Il aura fallu trois ans de développement à Wysips et trente brevets déposés pour aboutir à cette innovation. Thierry Barbaut Avec Agenceecofin.com
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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 14:09
MTN: La première entreprise Africaine monte en gamme et en qualité avec le « Wimax 16e » Depuis la semaine dernière, particulièrement le 14 juin 2013, l’opérateur de télécommunications MTN Cameroon est monté d’un cran dans la qualité de son offre Internet. MTNL’entreprise a lancé le MTN Xtra Surf, une connexion à haut débit supportée par « le Wimax 16E ». D’après Jean Simon Ngann Yonn, le directeur marketing de cette société, cette technologie propose aux utilisateurs « de la vitesse, de la flexibilité et de la mobilité ». Pour le directeur marketing de MTN Cameroon, « MTN Xtra Surf, c’est la meilleure vitesse d’Internet disponible sur le marché. Elle permettra aux utilisateurs de bénéficier de bandes passantes pouvant aller jusqu’à 2Mbps. Ce qui leur donnera les capacités nécessaires pour télécharger ou transférer des fichiers lourds, à tout moment ». Elle devrait contribuer à vulgariser l’accès à Internet haut débit dans le pays d’ici peu. D’après le communiqué de presse qui a accompagné le lancement de ce nouveau produit, le MTN Xtra Surf peut être utilisé en mobilité partout dans le pays. Individuellement mais aussi en communauté. Ainsi, toute la famille ou l’entreprise peut se connecter à une seule et même borne Wi-fi. Désormais, l’abonnée MTN a donc le choix entre le Wifi box et le mini modem, qui a la forme d’une clé USB, mais qui ne prend plus de care SIM comme l’ancienne clé Internet.
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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 12:28
Dans le cadre de l'Appui au désenclavement numérique (Aden) en vue d'un Internet pour le développement, la France avait aidé, en 2005, de nombreux pays à se doter d'outils numériques susceptibles de réduire la criante fracture numérique qui sévissait alors. Thot avait présenté à l'époque une dizaine d’articles sur cette initiative qui a très rapidement pris fin. Après des années de fonctionnement, un impact réel a découlé de ce projet qui aura tout de même contribué à inculquer une culture du numérique jusqu'aux villages africains les plus isolés. L’évaluation subséquente, pour le Cameroun du moins, le montre assez bien. Un réseau Aden-Cameroun a mis sur pied avec l'aide financière de la France au titre du C2D, le Contrat de désendettement et de développement. Le Réseau, qui continue la politique initiale, souhaite davantage amener les villageois eux-mêmes à la possibilité d'atteindre les objectifs de la feuille de route nationale dite «Document de Stratégie pour la Croissance et l'Emploi (DSCE)». Le milieu rural semble ainsi favorisé, appuyé par la société civile, pour permettre aux jeunes de bénéficier des infrastructures et des outils nécessaires à la promotion des maisons des jeunes. Ils y disposent d'un accès facile et gratuit à Internet et à toutes les technologies dérivées. Ces maisons transforment le village en village numérique car elles rassemblent les populations pour y être formées et acquérir une autonomie professionnelle à partir des ressources du net. Les jeunes s'y intéressent et s'approprient les nouvelles technologies et les appliquent aux réalités locales. C'est l'objet du projet Aden. Le développement se pose désormais comme le maître mot des pouvoirs pour qui le secteur des télécommunications et des Tic tient le rôle de locomotive, l’une des plus puissantes, qui tire le développement au sein des sociétés contemporaines. Il faut donc désenclaver numériquement notre pays pour qu’il soit le Cameroun des Tic. Le Cameroun a besoin d’un accès généralisé à l’internet. Télécentres communautaires polyvalents C'est pourquoi, au-delà de ces Aden classiques, le Réseau semble mettre en application la politique nationale des TIC et du développement avec l'intensification des télécentres communautaires polyvalents (TCP). Il s'agit d' infrastructure commune, dispensatrice des services de Télécommunications, informatiques, audiovisuels et Internet à partir d'un terminal ou des terminaux mis à la disposition d'une communauté, afin de permettre à celle-ci de communiquer à un prix abordable et sans discrimination aucune. C'est également un creuset à partir duquel le monde rural peut promouvoir ses projets de développement. A l'instar de la mise sur Internet de la riche variété des produits commercialisés localement; la promotion du tourisme ; la recherche des partenaires commerciaux à travers le Cameroun et le monde entier. L’État dote ainsi les zones rurales et urbaines défavorisées d'une infrastructure d'accès aux TIC, visant à réduire la fracture numérique endogène, à améliorer le confort intellectuel des populations bénéficiaires, à créer des activités génératrices d'emplois directs ou indirects pour les jeunes et les femmes des zones rurales, et à permettre l'accès des TIC aux communautés rurales. Le pays tout entier est ainsi quadrillé par plus de cent TCP spécialisés selon les réalités et les activités agricoles de chacune des dix régions du pays. Une oorganisation territoriales des e-villages permet de constater que le Cameroun numérique apporte une autonomie professionnelle aux paysans les plus reculés du pays. Grâce à une plateforme Moodle, une formation en ligne est offerte en fonction des spécialités disponibles dans filières comme l'oignon, les céréales, la banane plantain, Cultures maraîchères, exotiques et élevage, la pêche, l'apiculture, l'huile de palme, etc. Un référentiel des formations et une offre de formation, bien que perfectibles, permettent de renforcer les compétences des habitants pour le développement local. L'autonomie d'apprentissage et les résultats récemment obtenus permettent aussi de croire qu'il ne faut pas nécessairement des miracles pour instruire les populations. La contextualisation des enseignements, leur fonctionnalité et un respect des cultures et des habitudes locales offrent des possibilités d'innovation. Ce qui apporterait des bien meilleurs résultats si les centres de recherche, les écoles de formation, la santé et tous les domaines du développement étaient pensés en fonction des bénéficiaires.
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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 12:01
Le dernier classement de l'Indice de développement des TIC publié dans l'édition 2011 du rapport "Mesurer la société de l' information" de l'Union internationale des télécommunications (UIT) le place à 136e place sur 152 pays du monde, loin derrière d' autres pays africains comme le Gabon (112e), la Namibie (113e), les Comores (128e), Djibouti (129e), le Swaziland (118e), la Gambie (126e), le Togo (133e), le Bénin (135e), etc. Avec un IDI de 1,53, le Cameroun perd trois places par rapport à 2008 où il se logeait au 133e rang avec un IDI de 1,40. Il fait figure de nain face aux pays du Top 5 africain constitué de Maurice (69e), des Seychelles (71e), de l'Afrique du Sud (97e), du Cap-Vert (104e) et du Botswana (109e). Pour le panier des prix TIC, il s'inscrit à la 148e position, encore une fois à plusieurs longueurs de Maurice (47e), des Seychelles (77e), du Botswana (85e), du Cap-Vert (118e). Même le Tchad (137e), son voisin longtemps déchiré par des crises sociopolitiques depuis les années 80, lui dame le pion D'après l'UIT, dans les pays où les prix des TIC sont relativement élevés, les niveaux d'accès aux TIC et d'utilisation de ces technologies sont relativement bas. "Tandis que les Européens dépensent en moyenne 1,6% de leur revenu mensuel pour le sous-panier téléphonie mobile, les Africains vont jusqu'à dépenser en moyenne 24,6%", souligne l'organisation dans son rapport. Ces taux sont de 20,2% au Cameroun en 2010, soit malgré tout une amélioration par rapport à 2008 qui enregistrait 31,1%. Sur le continent, les prix de la téléphonie fixe ont chuté de 10%, ce qui, laisse penser l'UIT, pourrait traduire une réaction à la concurrence très vive du marché du mobile. Un marché qui "est en permanence maintenu par une évolution constante depuis plus de dix ans", a remarqué à Xinhua le représentant de la zone UIT pour l'Afrique centrale à Yaoundé, Jean-Jacques Massima Landji. Conjugués aux efforts d'investissement des Etats respectifs, explique celui-ci, les taux de pénétration ont obligé les opérateurs du secteur à aller là où le téléphone n'arrive pas. Même si qualité du service relève cependant d'une autre paire de manches, puisque dans bien des cas l'efficacité du réseau diminue généralement en fonction quand on s'éloigne des milieux urbains. "Nous constatons que dans la plupart des pays il y a une déviation de l'usage des fonds, les recettes qui devaient servir à poursuivre le travail de développement de ce qu'on appelle l'accès au service universel, c'est-à-dire l'accès de tous au moins, à moins d'un kilomètre d'un point de TIC, de communication, que ce soit un poste de téléphonie, une cabine téléphonique ou un centre polyvalent", relève Massima Landji. Selon lui, "si les Etats continuent à amender des opérateurs pour financer d'autres choses que les services de téléphonie sous prétexte de la péréquation, les lois quand elles sont prévues, elles doivent taxer de manière unique. Il ne faut pas de double imposition dans un régime commercial". Dans certains pays, poursuit-il, "on a facturé 10% du chiffre d' affaires des opérateurs pour financer la caisse-maladie, pour résoudre un problème de société. On ne refuse pas, mai là n'est pas le problème. Les opérateurs de téléphonie n'ont pas vocation à venir combler les déficits du secteur de la santé. Au lieu de finir la croissance dans ce secteur, on la dépouille." Au Cameroun, dominé par la téléphonie mobile (9,7 millions d' abonnés en 2010 sur une population de 20 millions d'habitants), le secteur des télécommunications représente 4% du produit intérieur brut (PIB), selon les estimations officielles. En plus des impôts, les opérateurs de téléphonie mobile sont astreints au paiement d'une contribution au Fonds spécial de développement des télécommunications à hauteur de 3% de leur chiffre d'affaire annuel. La fourniture des infrastructures clés reste le domaine exclusif de l'opérateur étatique Cameroon Telecomunications ( CAMTEL). "La plupart des opérateurs de téléphonie mobile se plaignent de ce que les transmissions qu'ils pourraient utiliser sont chères. Evidemment, puisque CAMTEL a bénéficié des services de fournisseur qui sont très chers", rappelle le représentant de l' UIT. "Si la bande passante était donnée à des opérateurs de téléphonie tiers, ça alimenterait CAMTEL d'un minimum de revenus que de laisser des fibres non utilisées", conseille-t-il.
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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 09:36
Ai-Cameroun — Un séminaire sur le renforcement des capacités des enseignants sur les Techniques de l'Information et de la Communication (TIC) a eu lieu ce 03 Octobre 2012 dans la salle des banquets de la région du Littoral, sous le parrainage du Gouverneur de ladite région. Cette initiative d'I-Vission International, une organisation non gouvernementale oeuvrant pour le développement des TIC basée à Douala, la capitale économique, qui avait pour thème Web 2.0 et Education rentrait dans le cadre des manifestations préparatoires à la Journée Internationale de l'Enseignant qui se célèbre le 05 Octobre de chaque année. Le mot de bienvenue de bienvenue du Président d'I-Vission International Celui-ci a consisté en un mot de bienvenue, allocutions et discours d'ouverture. Le Président d'I-Vission International, Excel ASAMA a présenté la mission de son ONG créée en 2008 qui est celle de « placer les TIC au centre du développement social ». Pour lui, « Les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) s'avèrent aujourd'hui être un maillon fort et indispensable pour l'émergence d'une nouvelle société. Cependant, à cause de son coût financier encore élevé pour certains ménages, les TIC ne sont pas à la portée de tous ». Cette initiative qui se situe au coeur d'un programme national baptisé « Préparons la jeunesse Camerounaise pour l'âge numérique », rentrait dans le cadre du projet Techno-Holidays lancé le 30 Mars 2011 à l'Université de Buéa et qui avait permis à plus de 1.000 personnes d'être formées dans les TIC. Il a poursuivi en relevant que « Le monde étant devenu un village planétaire, il va sans dire que notre beau pays le Cameroun ne saurait être en reste. Il est donc important que les enseignants, les étudiants, les élèves, les hommes d'affaires, les pouvoirs publics, la société civile et ses composantes s'arriment à la société de l'information à travers ces outils que sont les Technologies de l'Information et de la Communication en général et Internet en particulier qui est l'élément fondamental de l'expansion du monde » Il a conclu en énumérant un certain nombre de défis que le Cameroun doit relever : la faible participation des femmes et des jeunes dans le secteur des TIC, les coûts élevés du matériel informatique et de l'Internet a Cameroun et dans la sous région, en dépit des efforts consentis par le gouvernement Camerounais à travers la baisse des taxes douanières, la montée exponentielle de la Cyber criminalité. Les TIC : de la sensibilisation à la pratique Madame Victorine Wafo, la représentante de Madame le Délégué Régional de l'Education de Base a estimé que ce séminaire venait à point nommé afin de donner aux enseignant les moyens nécessaires à la bonne préparation de leurs leçons et que toute la communauté éducative était concernée par les TIC. Elle a relevé que l'Education de base au Cameroun était passée de la phase de sensibilisation à celle de la théorie et enfin, qu'elle entrait dans celle de la pratique avec notamment l'enseignement de l'informatique dans les classes du Cours Moyen 2 dans certaines écoles pilotes de la région. De son côté, Madame Hermine Mbenoun, représentante du Délégué Régional des Enseignements Secondaires par ailleurs Inspectrice coordonnatrice Régionale de Pédagogie d'Informatique, a relevé que tout était mis en oeuvre pour que le Cameroun ne soit pas à la traine du Monde dans ce domaine. Elle a notamment relevé les efforts consentis par l'Etat de doter les établissements secondaires publics de salles multimédia. Quant au représentant du Délégué Régional des Postes et Télécommunications, il a fait savoir au public que diverses actions étaient menées par le gouvernement et pilotées par son ministère de tutelle dans la recherche de la réduction de la fracture numérique notamment avec l'arrimage du Cameroun à la fibre optique, la promulgation de diverses lois relatives au secteur et la mise en place de différentes institutions de développement et de contrôle du secteur des TIC. Joseph Elongo, le Chef de la Division des Affaires économiques, sociales et culturelles, représentant le Gouverneur de la région du Littoral a relevé que l'Etat à lui tout seul ne pouvait pas résoudre tous les problèmes qui se posaient aux populations et qu'il avait besoin de s'appuyer sur l'expertise de certains partenaires dont I-Vission qu'il a félicité au passage. Il a relevé que « ... cette Jeunesse Camerounaise est au centre des préoccupations du Chef de l'Etat et du gouvernement qui ne ménagent aucun effort dans la recherche des solutions aux nombreux problèmes qui se posent à cette catégorie sociale. Et dans le secteur des TIC, le Chef de l'Etat a initié la dotation de nombreux établissements publics de salles multimédia, s'investissant personnellement dans la matérialisation de cet intérêt et inaugurant lui-même certains de ces centres multimédia dans la foulée, il a instruit l'exonération ou la baisse des taxes douanières de certains produits informatiques, contribuant ainsi à l'acquisition par les ménages du matériel informatique à faible coût. Il a également instruit le Ministère des Postes et Télécommunications à faire connecter le Cameroun à la fibre optique afin de réduire la fracture numérique. Diverses autres actions ont été menées dans ce secteur et nous ne saurions les énumérer toutes ». Par la suite, il a invité les enseignants à mieux se familiarise avec ce secteur, les étudiants et les élèves à ne pas être les derniers de la classe et à ne pas demeurer des analphabètes du 21ème siècle et à en faire un bon usage et enfin les parents à mieux connaitre l'Internet afin de prévenir les débordements de leur progéniture. Parlant de la Cyber criminalité, il a relevé que c'est un phénomène qui préoccupait les pouvoirs publics qui ont mis en place divers mécanismes pour mettre le Cameroun à l'abri du fléau. Enfin, il a émis le voeu de voir le Cameroun entrer dans le village planétaire par la grande porte. Les enseignements Ceux-ci, divisés en plusieurs modules ont consisté en exposés suivis de débats. Les participants ont ainsi pu avoir des connaissances sur Internet, son historique et ses défis, sur le Web 2.0 et l'éducation, sur la documentation numérique, la pédagogie basée sur la médiation et la motivation à travers le développement et le partage des connaissances à travers le Web 2.0. Un volet a touché le montage des projets avec l'étude d'un projet scolaire et la communication sur différents projets scolaires, la présentation des réseaux sociaux et d'un groupe de travail des femmes et des filles sur les TIC. Ensuite l'on a parlé d'Internet comme moteur de recherche, de la cartographie numérique et de la défense contre la Cyber criminalité. Ces divers enseignements ont permis des échanges entre les participants et les facilitateurs au rang desquels Mesdames Dora Sende la Présidente du Collectif des Femmes pour la Protection de l'Environnement et de l'Enfant (COFEPRE), Hermine Mbenoun inspectrice coordonnatrice de l'Informatique du Littoral entourée de ses collaborateurs, Mesdemoiselles Laura Sunjo assistante administrative d'I-Vission et Alice Mbette membre d'I-Vission, Messieurs Excel Asama, le Président d'I-Vission International et Daniel Moundzego, le Président de l'Association Réfugiés Sans Frontières. Aux enseignants et aux femmes Deux recommandations fortes ont été faites aux enseignants et aux femmes.Aux enseignants, il a été recommandé de s'intéresser davantage aux TIC dans le but de les divulguer à leurs élèves qui, à leur tour, pourront les propager à leur entourage permettant ainsi à un plus grand nombre de personnes d'être touchées tandis qu'aux femmes, il leur a été demandé de beaucoup s'intéresser aux TIC car à travers elles, l'ensemble des populations pourra être sensibilisé et formé dans ce secteur d'avenir. Le séminaire a pris fin par la remise des attestations de participation à l'assistance et dans son mot de clôture, Joseph Elongo, le représentant du gouverneur de la Région du Littoral a invité les enseignants à mieux outiller leurs élèves et les parents à plus de vigilance autour des sites Internet que fréquentent leurs enfants. Les facilitateurs quant à eux devront mettre un point d'honneur dans la mise en oeuvre des résolutions prises afin que les connaissances dispensées et reçues bénéficient aux autres Camerounais.
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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 17:48
(Investir au Cameroun) - Le projet dotAfrica (ou point africa) veut valoriser la présence africaine sur Internet. Dès le début de l’année 2013, les Africains pourront enregistrer leur site web à partir du nom de domaine .africa, afin de marquer leur identité africaine sur la toile. A peu près comme le .eu en Europe. 39 Etats africains ont déjà soutenu le projet, le dernier étant le Soudan du Sud, affirme Koffi Djossou du registre sud- africain UniForum SA, partenaire technique de l’Union africaine pour la mise en place de ce projet. Présent à Yaoundé pour rencontrer la presse, Koffi Djossou a affirmé mardi dernier, 28 août 2012, que le .africa sera accessible au Africains. « En attendant que le comité finisse son travail et mette en place la charte de nommage, nous travaillons sur une table de 10 à 18 dollars », indique-t-il. Les procédures pour que l’Icann donne son feu vert pour la concrétisation de ce projet sont en cours. Le point africa offrira de nombreux avantages aux Africains. « Le premier intérêt c’est d’étendre l’influence commerciale de l’Afrique à partir d’Internet. Nous allons également étendre le partenariat public privé social. Social parce que les revenus qui vont être générés vont être destinés aux initiatives socio-économiques du continent. La promotion des TIC se fera par la Fondation du dotAfrica, qui sera le véhicule des initiatives socio-économiques en Afrique ». La création du dotAfrica a été décidée à Abuja, au Nigeria en août 2010, lors la troisième session ordinaire de la conférence des ministres de l’Union africaine en charge des communications et des Technologies de l'Information. BOD
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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 21:49
Téléphones portables. A Yaoundé, au cœur de la capitale, cette rue est devenue le carrefour des grossistes et détaillants, qui commercialisent toutes les marques. Neufs ou d’occasion. En souriant, elles vous dirigent vers une boutique de vente de téléphones portables. Quand vous êtes pressés, elles vous remettent rapidement un prospectus présentant les diverses options de téléphones portables qu’elles proposent. Depuis quelques semaines, de dizaines de filles aux couleurs des marques Techno ou Itel sont présentes à l’avenue Kennedy, non loin de l’agence d’Orange Cameroun. Elles se s’ajoutent désormais aux « appacheurs » (démarcheurs) qui sont présents ici à la chasse des clients. En face d’Orange Cameroon, ils sont plus d’une centaine de petites boutiques qui vendent des téléphones neufs. Ce sont ces boutiques qui envoient ces filles sur la chaussée. Marc, est de ceux là. Sa petite boutique est parée aux couleurs rouges d’Itel. « C’est la marque que de nombreux Camerounais demandent à présent. C’est un téléphone qui coûte moins cher et a une autonomie qui peut aller au-delà de cinq jours », a-t-il indiqué hier, 21 mars 2012. En effet, les prix de ces téléphones varient entre 10 000 FCfa et 25 000 FCfa. « Ces téléphones sont des téléphones d’origines produits en Chine par Techno Telecom. Consommés en Chine, ils rencontrent un succès ici au Cameroun. Il en va de même pour les téléphones de marque Techno », explique Henri Adengue Vidal, responsable marketing d’Itel dans la région du Centre. Ces petites boutiques qui se multiplient dans les couloirs de l’avenue Kennedy ne commercialisent pas seulement les marques Itel et Techno. Motorola, Nokia, Samsung, Alcatel, etc sont autant de marques de téléphones portables qu’on y retrouve. Difficile de chercher en vain une marque à l’avenue Kennedy. « Ce ne sont pas des téléphones originaux », explique un vendeur. « On les appelle ici ’’téléphones avec cachets’’. Les cachets de Motorola, Nokia et Samsung et autres sont justes plaqués sur ces téléphones par les fabricants. Or, tous ces téléphones viennent de Dubaï. Mais, comme les gens aiment ces marques, on les sert. Pourtant, il y a d’autres téléphones d’origines plus durables », explique Jule Kaze, un vendeur. L’I-pad 2, l’I-phone 4, la Samsung Galaxy Tab 8.9, sont également disponibles dans les magasins situés à l’avenue Kennedy. Des magasins qui voient leur part de marché égrainée par ces vendeurs de téléphones de Dubaï qui se multiplient. Ici, avec 550 000 Francs Cfa on peut se procurer un I-Phone 4 ou un I-Pad 2 de 16 giga. Un I-Pad 2 de 32 giga vaut 650 000 FCfa. « Ce sont des appareils originaux », affirme Claudia Fankam, communicatrice à L and F Tech. Ce magasin commercialise par ailleurs le X-net Phone, le téléphone conçu par des Camerounais. Pour le moment, les versions X1 et X1+ vendues à 10 000 et 10 500 FCfa sont terminées sur le marché. Reste les nouvelles versions qui coûtent 19 500 et 20 000 FCfa. A côté de ces magasins et boutiques, l’on retrouve des jeunes qui vendent des téléphones d’occasions sur leurs tablettes. Olivier Kamdem est de ceux-là. Il affirme qu’il vend des téléphones de seconde main importés d’Europe. « C’est un business qui rapporte. Si cela ne rapportait pas tous vendeurs qui louent des boutiques à 160 000 francs Cfa le mois, n’investiraient pas autant. A notre niveau, il y a des jours ou on peut rentrer avec un grand sourire et des jours où on rentre triste », explique-t-il. Il affirme être loin derrière Marc, qui, dans sa boutique, écoule en moyenne 30 téléphones par jour. A l’avenue Kennedy, les « appacheurs » (personnes qui amènent les clients dans les magasins et boutiques), gagnent également gros. Alain Tabi en a fait son job. Et tenez-vous tranquille, le jeune homme gagne en moyenne 20 000 FCFa par jour. « Notre travail, explique-t-il, consiste à traquer les clients et les amener dans une boutique. Qu’importe la boutique. Une fois que le client achète le téléphone, le vendeur verse ma commission. On connaît le prix réel chez le boutiquier. C’est à moi que revient le surplus du prix réel. Si le boutiquier vend un téléphone à 10 000 FCfa et que mon client l’achète à 11 000 FCfa, j’empoche les 1 000 FCfa de surplus. Il peut aussi arriver que le client me verse une commission », explique-t-il. Ils sont ainsi plus d’une centaine qui en ont fait leur business. A l’avenue Kennedy, il se dit : « demandez ce que vous voulez et on vous servira ». Cela est valable pour le téléphone ainsi que pour ses accessoires.
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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 21:05
l est de nos jours impossible de parler d’évolution du monde sans y associer les Technologies de l’Information et de la Communication (T.I.C). « Ces techniques utilisées dans le traitement et la transmission des informations, principalement de l'informatique, de l'Internet et des télécommunications désignent également leur secteur d'activité économique. On parle également de Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) ; ce terme qualifie les problématiques résultantes de l'intégration de ces technologies au sein des systèmes institutionnels, recouvrant notamment les produits, les pratiques et les procédés potentiellement générés par cette intégration. » (Sources : www.wikipedia.org ) Le Cameroun, sous l’impulsion du Président de la République, s’est donné comme objectif d’atteindre l’émergence en 2035 ; le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) en est la feuille de route. Il en précise les axes d’orientation essentiels:développement des infrastructures, modernisation de l’appareil de production, développement humain, intégration régionale et diversification des échanges commerciaux,financement de l’économie, accroissement de l’offre d’emplois, mise en adéquation de la demande d’emploi et amélioration de l’efficacité du marché de l’emploi. Sur ces bases, le Cameroun de 2035 sera un pays où la pauvreté sera réduite à un niveau socialement acceptable ; il sera également devenu un pays à revenu intermédiaire, aura atteint le stade de Nouveau Pays Industrialisé et verra son unité nationale renforcée et sa démocratie consolidée. L’objectif est également l’atteinte dès 2020des différents Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Plus que jamais, les TIC ont un véritable rôle à jouer pour permettre au Cameroun d’atteindre ses objectifs en 2035. Les pays qui ont décidé il y a une quarantaine d’années de s’appuyer sur ces technologies ont réalisé un bond en avant extraordinaire. La Corée du Sud et Singapour pour ne prendre que ces exemples avaient le même niveau de développement que le Cameroun à l’époque ! Quand on voit les lettres de noblesse acquises en matière de développement économique en quatre décennies, on ne peut qu’être optimiste pour le Cameroun à condition que le pays se donne les moyens de sa politique. Atteindre l’émergence par les TIC signifie qu’il faille maîtriser les technologies utilisées et donc acquérir des compétences nouvelles : la formation est le passage obligé ; le nombre d’ingénieurs télécom et techniciens diplômés chaque annéedemeure très bas (moins d’une centaine) ; Dans un Cameroun émergent, ce nombre doit être multiplié par 100 afin de faire du pays une plate forme de choix en matière de développement des services liés et un pays de référence en TIC à l’échelle continental. Cela dit, adopter les TIC dans la vie de tous les jours est un changement de mentalité à opérer ; Internet change complètement notre façon de travailler, de communiquer, de jouer, en somme, de vivre. L’impulsion doit venir de l’Etat. Lui aussi doit faire sa révolution technologique et adopter les TIC dans la gestion quotidienne de l’administration. Pour que la réussite soit totale, ces projets de modernisation doivent avoir pour « leitmotiv » l’épanouissement du citoyen. Chaque camerounais dans cette nouvelle dynamique devra avoir la possibilité d’obtenir un acte de naissance, un extrait de casier judiciaire ou un titre foncier par Internet ; payer ses impôts, faire des démarches pour sa carte d’identité, avoir toutes les informations pour la création d’une entreprise , réserver et payer un billet d’avion, son ticket pour un match de football, un concert, etc … Tous ces gestes doivent devenir une seconde nature : c’est le « e-administration » ou administration électronique par excellence. Mais ces applications ne peuvent être fonctionnelles que si on a un gouvernement connecté pour ne pas dire interconnecté. Mettre en réseau l’administration publique entre elle est un préalable. A ce jour une bonne majorité des départements ministériels est connectée à la fibre optique ; il faut à ce propos saluer le MINPOSTEL et CAMTEL dans leurs efforts communs de modernisation de l’appareil de l’Etat, même s’il reste à interconnecter les ministères entre eux (et les services publics en eux par extenso). Le Cameroun doit donc se doter d’une infrastructure Internet et télécom à haut débit, sécurisée afin que l’accès à l’information soit facilité. De la même manière que vous ne pouvez rouler aisément avec une voiture de sport sur une route non goudronnée ou non adaptée, vous ne pouvez non plus faire tourner efficacement des applications de qualités sans une réelle infrastructure de base. Dans une administration connectée, communiquer d’un département ministériel à un autre pourra se faire gratuitement ; avec un accès internet à haut débit, il suffira de déployer une solution professionnelle et sécurisée de téléphonie sur IP (Internet Protocole) et toutes les communications à l’intérieur d’un ministère, d’une société d’Etat, d’un bureau nationale vers un bureau régionale, voire départementale seront totalement gratuites. L’investissement en vaut donc la chandelle surtout lorsqu’on imagine le coût total des communications au sein de l’administration ! On ne peut dès lors qu’espérer que les projets en cours d’analyse ou de réalisation aboutissent. Pour une administration publique, avoir accès en même temps aux ressources et données de l’administration, maîtriser et gérer de bout en bout ce qui rentre dans les caisses de l’Etat en terme de recette grâce aux différentes régies financières, communiquer plus efficacement avec les citoyens, ne sont-elles pas là les vraies notions de service public, entre autres ? Ces bonnes habitudes à prendre valent également pour le secteur privé qui doit moderniser son appareil de production et de gestion s’il souhaite être plus compétitif, plus efficace, plus rentable, plus opérationnel chaque jour et s’ouvrir une plus grande fenêtre pour s’implanter sur le marché sous régional, régional, continental ou international. Près de 50% des camerounais sont équipés d’un téléphone mobile mais uniquement 4% d’entre eux utilisent régulièrement Internet (la moyenne africaine étant de 11% et de 71% en Occident). Ceci est très insuffisant et ne peut permettre un réel développement des TIC: non seulement l’infrastructure n’est pas totalement disponible et opérationnelle, mais aussi, peu nombreux encore sont les citoyens équipés d’un ordinateur ; hélas, le développement croissant des « cybercafés » ne peut efficacement suppléer à ce manque. L’éducation àl‘utilisation d’internet est donc essentielle : internet n’existe pas uniquement pour s’inscrire et discuter sur les réseaux sociaux… ! Une réelle infrastructure doit cependant être disponible si on veut faire changer et évoluer les mentalités pour accompagner véritablement la modernisation d’un pays. TIC vecteur de développement ? Je dis trois fois oui ! Les pouvoirs publics multiplient les projets afin que la modernisation du Cameroun se fasse par les TIC : - déploiement de la fibre optique - télé-centres communautaires - boucles optiques urbaines - projet du Central AfricaBackbone pour une sous région connectée à haut débit - diversification de raccordements aux réseaux de câbles sous-marins internationaux - projet de construction d’un centre sous régional en formation de pointe en TIC - démarrage du projet e-gov par le raccordement de l’administration public à la fibre - projet d’une bibliothèque numérique nationale - projets de télémédecine, télé-enseignement et télé-diplomatie - projet PKI pour la sécurisation dans l’utilisation des TIC - Projet d’interconnexion des 225 bureaux de poste du Cameroun - Refondation de l’Ecole Nationale Supérieure des Postes et Télécommunications Acta non verba ! Certains de ces projets sont en cours de réalisation, d’autres toujours en phase d’étude. L’exercice désormais est de transformer ces grandes ambitions en grandes réalisations pour que le « Cameroun émergent » en 2035 soit véritablement une réalité. Le temps est à l’action comme l’indiquait récemment le Président de la République! Louis-Hervé Beleoken est le Directeur du Secteur Public pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale chez Cisco Systems, société américaine au chiffre d’affaires de plus de 40 milliards de US Dollar et leader mondial des solutions réseaux, télécoms, sécurité et Internet. Il a près de 15 ans d’expérience dans le secteur des TIC ; il est Expert en Commerce International et diplômé de l’Ecole Supérieure de Gestion de Paris.
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