"http://www.Cameroun2011.com" est l'adresse (ou était) l'adresse d'un portail d'information sur le Cameroun. En effet , depuis le 3 novembre dernier dans la soirée, les visiteurs de ce site Internet reçoivent un page d'accueil pas comme les autres. Les pirates ayant laissé un message de mise en garde aux administrateurs de ce site internet. Le pirate aurait donc pénétré par effraction dans les systèmes d'administration de ce site et aurait fait le menage à sa façon. D’après nos constats, l’administrateur de ce site ne le sait même pas encore. Des informations ne relevant pas de des promoteurs de ce site Internet ont été découvertes sur sa page d'accueil.
Voici dumoins le message laissé sur la page de garde de ce site internet
"A Cameroun2011 et à ses acolytes, Ce message vous est adressé en guise de mise en garde. Il le sera également à vos compères dispersés un peu partout en Europe, en Amérique et même au pays, où vous comptez bien de complices au sein du monde universitaire et surtout dans la presse.Vous faites partie de ceux qui ne veulent pas du bien au Cameroun. A chaque instant, vous ne cessez d’entraver les efforts que déploie la Nation pour faire développer le pays. Le vieux, s’est sacrifié pour faire de notre pays la Suisse d’Afrique. Grâce à son équation personnelle, vous aviez pu étudier sans problème. Lorsque le temps est venu pour vous, de contribuer au développement du pays, au nom de votre démocratie mal comprise, vous vous êtes constitués réfugié politique en Europe, dans le seul but de dénigrer ceux qui quotidiennement sont au four et au moulin, pour faire avancer les choses.
Qu’a pu réaliser l’opposition ? Au lieu de procéder à un examen de conscience et regagner les rangs des dignes fils de la Nation, vous continuez là-bas en Occident, pour vous vilipender les autres. En 2010, sur Votre Site Cameroun2011.com, vous et vos journalistes aviez fait circulé des faux document évoquant les révélations sur le établissements bancaires qui détiendraient les richesses de la famille BIYA. Vous aviez fait diffuser ce faux document à travers la presse privée. Vous n’êtes pas jusqu’ici, prêt à effectuer ce sale boulot.
Le temps est si proche, et tu feras les frais de tes incartades. Vous êtes à l’oeil où que vous êtes. Nous vous suivons tous, vous et la horde de tous ceux qui ont mission de saboter les efforts du pouvoir . Vous aller tous et chacun répondre de vos actes. Méfiez-vous. Hier et jusqu’alors, vous aviez réuni autour de vous des journalistes pour ce travail négatif. Celui de faire circuler dans la presse, des articles qui ne sont rien que des tissus de mensonge, avec l’idée de nuire au pouvoir. Nous sommes au courant de vos liens avec Djeukam Tchameni, Celestin Djamen, Dzana Seme, Pierre Milla ASSOUTE,et bien d'autres afin d’arriver à vos fins.
Ce message, pour vous dire que nous vous suivons de près et que rien ne sera plus comme avant.
Un homme averti, en vaut deux !"
Analyses
Une simple analyse des mots, de la syntaxe, de la constitution des phrases laissent entrevoir à un français typiquement camerounais qui laisse penser que cette fois-ci, le pirate de Cameroun2011.com ne serait autre qu'un Camerounais nous confie Constant Mbollé, consultant en informatique à Bruxelles.
Plus loin, il affirme que les pirates ne laissent jamais des longs messages sur les sites piratés. La longueur du texte qui se trouve sur cameroun2011 est sujette à une kyrielle de questionnements
L'on espère que les promoteurs de ce site internet vont trouver l'équation pour le faire revivre, à moins que les auteurs ne soient en quelque sorte qu'eux-mêmes conclue notre source.
Il faudra noter que ces dernières années, les pirates s'attaquent de plus en plus aux sites Internet du Cameroun. Le 5 juin 2008, dans nos colonnes, nous annoncions que le site Internet du MINDAF avait été piraté. A ce jour, ce site n'existe plus. Il en est de même du site Internet de l’ONG Ceriac de Yaoundé, attaqué au mois de juillet 2009, sans oublier les site Internet de la Nouvelle Expression qui avait lui aussi pris un coup l'année en 2008, tout comme celui de Le Messager au courant de la même année