Afrique: Concurrencées par les Tic - Baisse du chiffre d'affaires des Postes africaines

L'avènement des technologies de l'information et de la communication a entraîné une baisse sévère du chiffre d'affaires des postes africaines. Leur survie dépend de leur capacité d'adaptation, a déclaré le directeur de cabinet du ministre ivoirien des Nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Les postes africaines sont confrontées à des baisses drastiques de leurs chiffres d'affaires avec l'avènement des technologies de l'information et de la communication (Tic) et surtout la fin de l'Etat-Providence.

C'est l'analyse faite hier, à Dakar, par le directeur de cabinet du ministre ivoirien des Nouvelles technologies de l'information et de la communication, à l'occasion de la sortie de la promotion 2010 de l'Ecole multinationale supérieure des postes d'Abidjan dont le parrain est le résident du conseil économique et social Ousmane Masseck Ndiaye.

Le postes africaines doivent s'adapter ou disparaître, anticiper sur les évènements au lieu de les subir au moment où elles évoluent dans un environnement concurrentiel impitoyable.

Aujourd'hui, avec plus de six millions d'employés à travers le monde, la poste est un secteur grand utilisateur de main-d'oeuvre, évoluant dans une ambiance incertaine et complexe dans le contexte de la mondialisation, selon Ousmane Masseck Ndiaye.

La poste ne pourra compter que sur ses ressources humaines pour relever les défis auxquels elle sera de plus en plus confrontée en vue d'assurer sa survie, voire sa pérennité, a ajouté M. Ndiaye.

Le président du Conseil économique et social est formel : la poste devra bâtir de nouvelles stratégies faisant appel à la capitalisation de l'expérience acquise par des générations de postiers mais aussi à son ouverture aux techniques modernes de gestion et de management comprises et mises en oeuvre par des hommes et des femmes à la compétence avérée.

En vérité, ceci ne passera que par une maîtrise du savoir, du savoir-faire et du savoir-être qui ne peut s'acquérir que par la formation. C'est tout le sens de la formation de 10 mois que viennent de subir 16 nouveaux cadres, inspecteurs des postes venus du Sénégal, du Burundi, de la Guinée, des Comores et du Togo.

Les postiers subissent depuis 2003 une telle formation au Sénégal en raison de la situation sociopolitique qui s'est dégradée entre temps en Côte d'Ivoire. L'école participe activement au rayonnement des cadres de la poste pour « une

Le parrain Ousmane Masseck Ndiaye est un pur produit du métier pour avoir été un cadre émérite de l'administration postale durant sa carrière professionnelle.

Titulaire entre autres parchemins d'un Dess et d'un Ces option gestion des entreprises à l'Université Pierre Mendes France de Grenoble, dans l'Isère(France), il est à l'heure actuelle le président du Conseil économique et social du Sénégal.

Le parrain a invité les 16 récipiendaires à faire preuve de discipline, de ponctualité, de rigueur mais surtout d'humilité.